Selon l'artiste Sylvain Gouraud et l'architecte Augustin Rosenstiehl* la réhabilitation du vivant exige un Urbanisme Agricole, une réparation des sols de la très grande périphérie, des champs aux grands ensembles, des zones d’activité aux zones pavillonnaires, par une polyculture riche et complexe. L’enjeu est "de dépasser l’héritage moderniste qui oppose la nature comme lieu de jouissance et de liberté à l’agriculture comme espace de production alimentaire, pour fusionner les filières agricoles avec celles du paysage urbain, reconstruire un espace public agricole et bâtir des fermes contemporaines comme autant d’équipements civiques et culturels structurant les territoires périphériques".