Aujourd'hui, la culture d'un potager répond à nombre de besoins qui nous apparaissent essentiels. Au-delà d'être un loisir et un lieu de transmission, le jardin peut aussi être une source de revenu non-monétaire, permettant de produire une nourriture qu'on ne pourrait pas se permettre d'acheter. Dans une étude récente de l'université de Sheffield, les auteurs montrent que la surface disponible au sol pour la production agricole, tant dans les espaces verts publics que privés, est plus que suffisante pour satisfaire la demande en fruits et légumes de la population de l'agglomération de plus de 580 000 habitants. Analyse de Nicolas Brulard, ingénieur agronome, spécialiste de l'agriculture urbaine.