Pour Christine Leconte, Présidente de l’Ordre des architectes d’Île-de-France "Réparer la Ville", doit être désormais un objectif partagé, au sein de notre profession comme parmi nos interlocuteurs, pouvoir publics, maitres d’ouvrage, entreprises, acteurs économiques du bâtiment…
Devenu spécimen d’une nouvelle fabrique de la ville, l’expérience parisienne des Grands Voisins essaime dans toute la métropole – notamment à Nanterre, avec le projet « Vive les Groues ! ». L’agriculture urbaine fait des habitants les acteurs de ces nouveaux projets d'aménagement.
La serre urbaine répond à des contraintes en rapport avec ses fonctions : production mais aussi accueil, lien social, capteur énergie… Les professionnels doivent y voir une opportunité de valoriser leur savoir-faire d’agriculteurs auprès des citadins.
Devant l’enjeu croissant de l’agriculture urbaine et les politiques alimentaires, les initiatives des collectivités se multiplient, dans m’ensemble des villes française. En tant qu’association d’élus des grandes villes, métropoles et grandes intercommunalités, France urbaine a conduit, en 2017, une réflexion sur le thème de l’agriculture et de l’alimentation. Retour.
Face au développement exponentiel de projets immobiliers, les villes tentent tant bien que mal de récupérer des terrains afin de contribuer au retour de la nature en ville. Zoom sur la ville de Meudon, qui, poussée par une demande croissante de ses habitants, développe depuis 4 ans une politique volontariste de jardins partagés et collectifs.
Au restaurant la Poudrière à Issy-les-Moulineaux, Fabrice Mury concocte des petits plats bios, locaux et de saison. Mais surtout de son potager. Depuis 5 ans, il invente une cuisine directement inspirée des 3 parcelles de terre qui entourent son restaurant. Créer un potager pour votre restaurant. L’idée vous inspire ? Retour d’expérience d’un restaurateur engagé et amoureux du goût.
L'Atelier d'Architecture Autogérée (AAA) à qui l'on doit les Agrocités de Gennevilliers et de Bagneux, inaugurées en juillet 2019, a initié sa politique de développement durable dans les villes dès 2008 : R-Urban, dont les valeurs de résilience et d'auto-gestion guident la stratégie.
Un portail Parcel a été mis en service ce 10 octobre 2019 pour simuler, en quelques clics, une conversion et une relocalisation de l'agriculture et de l'alimentation à l'échelle de son choix (quartier, commune, région, etc.). Il a été développé par la fédération Terres de liens, la Fnab (Fédération nationale de l’agriculture biologique) et le Basic (bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne). Un outil qui peut être très utiles pour les villes qui s'orientent vers une agriculture urbaine efficiente.
14 villes du monde se sont engagées, ce 10 octobre, à Copenhague à respecter la Déclaration du C40 relative aux bonnes pratiques alimentaires (C40 Good Food Cities Declaration), qui vise à promouvoir et à préserver la santé des citoyens dans le monde entier, tout en protégeant la planète.
En appliquant les deux nouvelles normes volontaires de management NF ISO 37104 et NF ISO 37122, spécialement conçues pour les collectivités territoriales, les élus sont accompagnés pour tendre vers la ville durable. A quoi vont servir ces normes et comment les utiliser ?
Inaugurée en juillet 2019, l'AgroCité de Bagneux, conçue pour le réseau R-Urban et ses partenaires dont Bagneux Environnement est une proposition d'aménagement d'un site de 1600 m2 avec de l'agriculture urbaine qui inclura un RecycLab, une Ressourcerie, un FabLab, un café solidaire, des aménagements favorisant la biodiversité et la transition écologique portée par les citoyens.
L’agriculture urbaine à haut niveau technique connait un succès croissant. Mais si tous semblent séduits, chacun diverge sur sa définition comme sur ses fonctions et donc dans son approche du sujet. Une étude de l'INRA fait le point sur les représentations de cette forme d'agriculture, auprès d'acteurs dans les villes de Toulouse et de Paris.
Nous avons recensé, sur l'année 2019, plus de 200 articles sur le web et en édition papier parlant de l'agriculture urbaine, aussi bien dans la presse technique, scientifique, que la presse grand public, économique, sociale, ou grand public.
Giovanni del Brenna s’intéresse à l’agriculture urbaine depuis plus de trois ans, après l'avoir vu évoluer au Canada, aux Etats-Unis et en Allemagne, il se tourne vers la France. Ce sont alors les prémices, avec le premier appel à projets des Parisculteurs. Le photographe est allé à leur rencontre d'où en ressort une magnifique exposition, qui s'est tenue cet été 2019, sur les grilles de l'hôtel de Ville.
Une licence professionnelle propose, dès cette rentrée 2019, une spécialisation en agricultures urbaines et périurbaines.
L’agriculture urbaine connaît un grand succès en Corée où associations et autorités dispensent des formations aux habitants intéressés. Malheureusement le manque de lieux où la pratiquer commence à freiner son développement.
Demain, un jeune agriculteur souhaite s’installer en EARL au centre d’une ville. Les conditions sont-elles les mêmes que pour un agriculteur installé en milieu rural au regard du droit rural, du droit social, du droit fiscal et du droit des sols et du droit de l’urbanisme ? Plusieurs champs d’interrogation sont à considérer.
Les installations de la société Aquaponic Management Project (AMP) à la halle Flachat à Asnières produiront 2 tonnes de truites et 4 tonnes de fruits et légumes par an.
Un des pionniers de l’agriculture urbaine aux Etats-Unis, Henry Gordon Smith (HGS) et fondateur d'Agritecture (agritecture.com) nous explique l’intérêt de l’agriculture urbaine mais aussi les freins à lever pour son développement. Alexandre Lefebvre (AL), spécialiste belge et fondateur d'Alaube, rappelle que la volonté politique doit se traduire par des résultats qui augmentent la résilience des villes. Interview des deux professionnels.
Le CESE s’est penché sur le sujet de l’agriculture urbaine et a adopté, le 12 juin 2019 son avis « L’agriculture urbaine : un outil déterminant pour des villes durables ». Une avancée pour mieux cerner le sujet et apporter un cadre et des recommandations pour le développement de cette nouvelle approche de l’agriculture.