L’Afaup, Association d’Agriculture Urbaine Professionnelle, a lancé ce 5 mai une campagne sur les réseaux sociaux pour présenter les femmes et les hommes de leur organisation. L'objectif est de montrer la diversité des parcours et des types d'activité. 

Dans une tribune parue dans La Tribune du 5 mai 2020, Philippe Mayol, directeur général de la fondation Terre Solidaire
nous livre ses réflexions, quelques jours avant le déconfinement fixé au 11 mai 2020. Il évoque en particulier la transition agricole. "Rendre plus favorable l'installation de nouveaux agriculteurs et redonner la possibilité de vivre correctement de ce métier sont deux défis que doit relever la société".

L'ouvrage dirigé par Philippe Clergeau Vers un paysage vivant structurant le projet urbain vient de sortir. Son objectif est de "placer les processus écologiques et la biodiversité au cœur du projet urbain". Il s’agit de créer un "écosytème urbains" et non plus seulement d’intégrer la nature dans la ville. Les auteurs démontrent il s'agit de bâtir un établissement humain mais aussi de donner une place aussi importante au non-bâti qu’au bâti. Le livre a été imprimé début mars, auprès des éditions Apogée. Il sera en librairie dès le 2 juin 2020.

Le 12 mars a lieu le lancement officiel de la 1ère version de l’outil Global Biodiversity Score ( GBS) par webinaire. Après trois ans de développement, CDC Biodiversité, avec le  Club des Entreprises pour une Biodiversité Positive (Club B4B+) lancent cet outil pour permettre aux entreprises et institutions financières de mesurer leur empreinte biodiversité. Xavier Houot de la société Schneider Electric, membre du Club B4B+, témoignera de l’expérience du groupe.

Le Global Biodiversity Score est un outil destiné à mesurer l'empreinte de la biodiversié. Il propose "une vision intégrée de l’impact des entreprises et des investissements sur la biodiversité tout au long de leur chaîne de valeur, tout en faisant le lien entre les activités économiques et les pressions majeures pesant sur la biodiversité". Il identifie, selon ses protagostistes "les principales sources d’impact et permet aux entreprises de mieux cibler leurs actions pour maîtriser leur empreinte". 

Avec ce documentaire diffusé le mardi 19 mai à 20h50 sur France 5 dans Le Monde en Face, Benoît Bringer* poursuit son travail de journalisme de solution. Ce film- documentaire montre comment chacun d’entre nous peut être acteur du changement. Il suggère quelques recettes pour "une transition alimentaire économiquement viable".

Pendant cette crise sanitaire et économique inédite, l’ONG Max Havelaar a réalisé pour connaître les tendances de consommation alimentaire des Français, et leur a donné la parole via un sondage mené par OpinionWay. Quel est l’impact du confinement sur leurs achats alimentaires ? Quels sont les produits plus, ou moins consommés ? Quelles conséquences sur les habitudes de consommation, les priorités d’achat d’après confinement ?

Avec la crise du coronavirus, la vente directe de produits frais par les agriculteurs, et les circuits courts n’ont jamais eu autant de succès. Déjà plébiscités par le consommateur, ce système de production est assurément amené à se développer. Quelques exemples avec des structures qui produisent en ville ou à proximité et qui ont su s'adapter pour répondre à la demande.

Solidaire face à la crise du Covid-19, Habitat en Région se mobilise pour relancer l’économie. Le pôle national des opérateurs de logement social, filiale des Caisses d’Epargne et de BPCE, lance une action collective pour l’achat de 8 000 logements locatifs sociaux (70%) et intermédiaires (30%) en VEFA. Un effort  qui représente un investissement d’environ 1 milliard 200 millions d’euros.

Selon l'artiste Sylvain Gouraud et l'architecte Augustin Rosenstiehl*  la réhabilitation du vivant exige un Urbanisme Agricole, une réparation des sols de la très grande périphérie, des champs aux grands ensembles, des zones d’activité aux zones pavillonnaires, par une polyculture riche et complexe. L’enjeu est "de dépasser l’héritage moderniste qui oppose la nature comme lieu de jouissance et de liberté à l’agriculture comme espace de production alimentaire, pour fusionner les filières agricoles avec celles du paysage urbain, reconstruire un espace public agricole et bâtir des fermes contemporaines comme autant d’équipements civiques et culturels structurant les territoires périphériques".