Aujourd'hui, la culture d'un potager répond à nombre de besoins qui nous apparaissent essentiels. Au-delà d'être un loisir et un lieu de transmission, le jardin peut aussi être une source de revenu non-monétaire, permettant de produire une nourriture qu'on ne pourrait pas se permettre d'acheter. Dans une étude récente de l'université de Sheffield, les auteurs montrent que la surface disponible au sol pour la production agricole, tant dans les espaces verts publics que privés, est plus que suffisante pour satisfaire la demande en fruits et légumes de la population de l'agglomération de plus de 580 000 habitants. Analyse de Nicolas Brulard, ingénieur agronome, spécialiste de l'agriculture urbaine.
L'association AgroVéloCity, parcourt le monde à vélo pour étudier les formes et enjeux de l'agriculture urbaine.
Dans une tribune publiée dans le quotidien Libération le 8 avril 2020, un collectif d’élus socialistes* comprenant entre autres l’ancien ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll et l’ancien ministre de l’Agroalimentaire Guillaume Garot souhaite, à la lumière de la crise actuelle, repenser les bases des modèles agricoles et alimentaires et protéger davantage l'agriculture dans les échanges internationaux.
La Ferme de l'Envol est une ferme agroécologique, en polyculture élevage, qui prône un nouveau modèle agricole en faveur des agriculteurs et d'une alimentation saine, locale et de saison. Il consiste à installer une ferme sur 75 ha de l’ancienne base militaire 217 de Brétigny-sur-Orge (91) qui a été cédée par l’État à la Communauté d’Agglomération de Cœur d’Essonne, libérant ainsi un espace de 300 hectares.
Tous les apiculteurs, professionnels ou amateurs, ont le droit de s'occuper de leurs ruches, y compris en ville dans des sites fermés au public. Non affectées par le confinement, les ruches urbaines, très productives en saison, sont toutefois des proies de choix pour le frelon asiatique, de plus en plus présent en ville. Par ailleurs, les apiculteurs, ruraux comme urbains, redoutent les conséquences financières de la crise actuelle.
A la Mosson, Quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV) de Montpellier, l’association “Les 4 chemins” a fait d’un potager créé par et pour des enfants son projet phare d’éducation à la citoyenneté. Il aide à faire passer des messages sur l’alimentation saine et le développement durable auprès d’une population déconnectée de ces questions.
Terre de Monaco compte cinq potagers répartis sur une surface de 1600 m2. Jessica Sbaraglia y pratique, avec ses équipes, un maraîchage diversifié, ce qui lui permet d’offrir un large panel de saveurs à travers les fruits, les légumes, les plantes aromatiques et les fleurs comestibles qu’elle cultive. Cette biodiversité cultivée permet aussi d’adapter les cultures aux conditions microclimatiques des jardins, tout en assurant un haut niveau de résilience à l’agrosystème.
Dans une lettre ouverte diffusée le 20 mars, la Confédération paysanne estime que la crise actuelle liée au Covid-19 remet en lumière le rôle crucial de l’agriculture et pose la question de l’avenir du modèle alimentaire.
L’urbanisation galopante accentue les problématiques liées à l’insécurité alimentaire. Parmi les alternatives qui participent à faire face aux risques déjà bien réels, l’agriculture urbaine se matérialisant par des micro-fermes ou des potages urbains, peut apporter des réponses réalistes. Rélexions de Mohammed El Kettani, urbaniste Qualifié OPQU - Expert International Smart Cities & Développement durable
Véronique Lemieux, chargée du projet Vignes en ville compte séduire les montréalais avec son vin produit sur les toits de la ville. Elle veut convaincre les agriculteurs des vertus du verre broyé pour remplacer le sable dans le terreau.
Cette année verra l’arrivée du premier vin urbain montréalais produit à partir de raisin cultivé sur un toit d’immeuble et planté dans du terreau mélangé à du verre broyé. On promet une centaine de bouteilles, dont une cinquantaine seront vendues aux enchères.
Michel-Edouard Leclerc qui remettait en cause le bienfondé des fermes urbaines, sur son blog, en date du 13 janvier a été invité à découvrir le site de la Cité maraîchère. Accompagné de quelques collaborateurs, il a visité le chantier, en présence de Corinne Valls, maire de Romainville. Il en fait état sur son blog.
Organisé par Fermes d’Avenir et PUR Projet organisent le concours Agriculteurs d’Avenir qui vise à valoriser les efforts des agriculteurs qui s’engagent pour un modèle agricole d’avenir.
"Des tomates bien rouges et juteuses plantées dans un immeuble désaffecté, des champignons cultivés avec soin dans un parking souterrain, des poissons à la chair tendre qui n’ont jamais vu l’ombre d'une rivière ? C’est possible ! On appelle ça l’agriculture urbaine et elle est en plein essor", l'accroche de l'émission d'Envoyé Spécial consacrée aux fermiers de demain, laisse pensif. A méditer...
UrbanLeaf est présente sur le stand des parisculteurs, hall 4, au Salon international de l'agriculture et dans un article du Parisien. L'occasion de découvrier l'aquaponie, en même temps que la belle initiative de Marie Fiers, qui se démène pour son entreprise, basée en Côte d'Or, et qui installe des jardins d'intérieur.
VINCI et ParisTech organisent la soirée du lab recherche environnement* dédiée à l’agriculture urbaine
le 19 mars 2020 de 17h00 à 19h00, à Foodentropie, à Nanterre. Au cours de cette soirée, seront abordées les problématiques techniques posées par les potagers urbains et les opportunités.
Afin de revaloriser un site de stockage de céréales de huit hectares, en périphérie de Chartres, la coopérative Scael a décidé, en 2017 d’en faire un agriquartier. Ce concept marie celui d’écoquartier avec l’agriculture. Une ferme urbaine réutilisant des bâtiments de stockage existant et un fablab agricole font partie du projet.
Quatre brebis "Landes de Bretagne" ont été accueillies ce 12 février 2020 sur le campus de Poitiers, en face du bâtiment B20 (INSPE). En accord avec son schéma directeur de développement durable, l’université souhaite ainsi développer des éco-pâturages pour favoriser la biodiversité dans ses espaces verts.
Dans l'émission de France Inter du 11 février, Estelle Maruzzo fondatrice de Cultures et Compagnie est au micro d'Emmanuel Moreau