Près d’un milliard d’euros sera consacré dès le second semestre 2020 à un appel "Green Deal" dans le cadre du programme européen.

La nouvelle Commission européenne, qui a pris ses fonctions en décembre 2019, a placé au cœur de son mandat le projet de Green Deal, ou Pacte vert européen, qui vise à faire de l’Europe le premier continent climatiquement neutre en 2050.

La 7^ème édition du concours de l’innovation alimentaire région Île-de-France a permis de sélectionner 15 finalistes pour lesquels le public doit se prononcer. C'est jusqu'au 1^er septembre. Parmi eux, plusieurs sont représentant de belles démarches de l'agriculture urbaine.

Covid-19 and its effects are unmistakable. Will urban farms replace traditional agriculture in the future? The crisis has given a new impetus to local food networks. Deutsche Welle

La formation de 7 mois proposée par l'Efea (Ecole de formation par l'expérience en agriculture) en Pays de la Loire  s’adresse à des porteurs de projet en agriculture urbaine et péri-urbaine (salarié, chef de cultures spécialisé en agriculture urbaine, animateur, formateur auprès d’associations développant des projets de quartier). Elle débute le 9 novembre 2020.

Réalisation d'un ABC en Normandie. Crédit photo : Parc naturel régional Normandie-Maine

L’Office français de la biodiversité (OFB) lance  un nouvel appel à projets pour les "Atlas de la biodiversité communale et intercommunale (ABC)". Pour la 4^ème année consécutive, l'OFB donne l'occasion aux communes et intercommunalités de réaliser un diagnostic précis de leur territoire pour mieux préserver et valoriser leur patrimoine naturel.

Le Conseil International Biodiversité & Immobilier (CIBI) a lancé en 2020 le label BiodiverCity® Life !Le vivant a par essence besoin de temps long pour se développer. Alors qu’un bâtiment est achevé à sa livraison, son potentiel écologique et d’expériences de nature est, lui, naissant. Comment évaluer, améliorer et valoriser la biodiversité d’un site existant ? Une webinaire est proposé sur le sujet, ce 30 juin 2020, avec ARP-Astrance.

Les cultures en pleine ville sont en vogue. Ainsi, les 7000 m² de la plus vaste ferme urbaine de France se sont installés sur le toit terrasse d'une halle à Paris, pour alimenter les supérettes du quartier et promouvoir l'agriculture urbaine. Article de Science & Vie du 23 juin par Hugo Leroux avec Christine Aubry.

Bleu-Blanc-Cœur, avec le support scientifique INRAE et de Valorex, observe de près les liens que tissent les bactéries du sol avec nos plantes, les plantes avec nos organes en les nourrissant, et comment les organismes que nous sommes peuvent interagir à l’échelle d’un territoire afin de créer un modèle agricole sain et durable.

Le 17 septembre 2020, La FoodTech vous donne rendez-vous à la Salle Devosge à Dijon pour explorer la thématique de la transition alimentaire.

Un sondage mené par Yougov les 25 et 26 mai 2020 pour l’Observatoire des villes vertes confirme le besoin de nature exprimé par les Français. 7  sur 10 d'entre eux (69 %) déclarent que les espaces verts publics leur ont manqué durant le confinement. Les plus jeunes sont ceux qui les fréquentent habituellement le plus. 

Urban Cuisine lance trois produits innovants pour que chacun puisse cultiver, directement chez soi, ses fruits et légumes frais. Après plus d'un an de recherche et développement pour leur mise au point, une campagne sur Ulule a été mise en place, depuis le 20 mai,  pour commercialiser les premiers kits.

Les structures Océan Bleu et Cerfrance Gascogne Occitanie proposent un accompagnement à destination des porteurs d’idées / porteurs de projet en phase initiale dans le domaine de l’agriculture urbaine/periurbaine et alimentation en circuit court. 

Mise en lumière dans le cadre de l’appel à projets 2020 "Quartiers Fertiles" de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU), la micro-ferme Bio-du-Château de Lorient (Morbihan) lancée en 2019 est d’ores et déjà citée parmi les initiatives inspirantes pour les collectivités qui souhaitent faire de l’agriculture urbaine un levier de renouvellement urbain. Et pour cause : cette expérimentation récolte déjà ses premiers fruits et légumes, au propre comme au figuré, répondant au double objectif de production et de dynamisation sociale fixé par la ville de Lorient et le porteur opérationnel du projet, Optim’ism, association déjà très active sur le pays de Lorient.

Chronique des confins n° 11, paru sur le portail de l'Institut Paris-Région, le 18 juin 2020. Pierre-Marie Tricaud

 Ingénieur agronome, paysagiste-concepteur et docteur en urbanisme, ancien président de la Fédération française du paysage, Pierre-Marie Tricaud a développé à L’Institut Paris Region une expertise sur la prise en compte des valeurs culturelles, naturelles, paysagères et historiques des sites, avec le souci de s’appuyer sur ces valeurs dans les projets, au-delà de leur simple préservation.

Dans la partie "se nourrir", la Convention citoyenne pour le climat a élaboré des projets, sur la future PAC : "Faire muter notre agriculture pour en faire une agriculture durable et faiblement émettrice de gaz à effet de serre, basée sur des pratiques agroécologiques, en misant sur l'enseignement agricole et en utilisant les aides de la PAC comme levier".

Avec le lancement de la 16^e session du concours d’architecture et d’urbanisme EUROPAN consacrée aux villes vivantes s’ouvre une période féconde pour transformer les relations que les villes entretiennent avec le vivant. Il s’agit de passer d’une logique d’imitation, voire de prédation, à une logique de régénération. Analyse avec Raphaël Besson, directeur de l'agence Villes Innovations, Chercheur associé au laboratoire PACTE (Université de Grenoble), Université Grenoble Alpes. Article de TheConversation. 

L’École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est et l’École de la nature et du paysage de Blois lancent un double-diplôme d’architecte-paysagiste.

Le CNFPT des pays de la Loire organise un webinaire sur l' "achat de denrées alimentaires : les marchés publics au service de la qualité et de la proximité ? ", le 30 juin 2020 à 11h30. 

Les Paiements pour services environnementaux (PSE) en agriculture rémunèrent les agriculteurs pour des actions qui contribuent à restaurer ou maintenir des écosystèmes, dont la société tire des bénéfices (préservation de la qualité de l’eau, stockage de carbone, protection du paysage et de la biodiversité…). Ces avantages sont qualifiés de services écosystémiques. Les actions des agriculteurs, quant à elles, sont qualifiées de services environnementaux.

Développer l’agriculture en ville pose la question des risques sanitaires liés à la présence de polluants, notamment d’éléments traces métalliques, dans les soe 1ls urbains cultivés. Des chercheurs INRAE et AgroParisTech ont mis au point une démarche, appelée REFUGE (Risques en fermes urbaines - Gestion et évaluation), pour accompagner les porteurs de projets et les collectivités, aménageurs, bailleurs…, qui s’engagent dans l’agriculture urbaine. Article avec INRA