Rencontre avec l'auteure de "Qui va nous nourrir?"
Le 14 juin prochain au Bar Radis avec l’association Cultivons à Grenoble aura lieu une rencontre avec l’auteure Amelie Poinssot, journaliste à Médiapart et auteure de l'ouvrage "Qui va nous nourrir ?"
L’association Cultivons souhaite que le Bar Radis soit un lieu ressource pour s'informer, débattre, apprendre ce qui est aujourd'hui le système agricole et alimentaire actuel, ainsi que d'échanger sur la nécessaire transition écologique. C'est dans ce contexte qu'elle organise cette rencontre, avec la librairie le Square qui viendra proposer le livre de l'auteure et présenter une sélection d'autres ouvrages en lien avec la thématique.
Amélie Poinssot est journaliste à Mediapart le14 juin pour ce nouveau format "rencontre littéraire" . La journaliste est l'auteure du livre "Qui va nous nourrir?". Plongez avec nous au cœur de l’urgence écologique et du renouveau paysan.
L'ouvrage
C’est l’histoire d’une hémorragie. Une saignée entamée au début du xxe siècle, ininterrompue depuis. La France compte aujourd’hui moins de 400 000 exploitations agricoles, contre environ 4 millions de fermes un siècle plus tôt. Et d’ici à peine six ans, la moitié des agriculteurs et agricultrices encore en activité au cours de la décennie seront partis à la retraite. Seront-ils remplacés? A-t-on envie de voir advenir une relève ? Ou feront-il place à des exploitations industrielles reposant sur une main d’œuvre précaire et corvéable ? Ces chiffres vertigineux font froid dans le dos. Ils ne décrivent pas seulement une bascule démographique. C’est notre modèle agricole et alimentaire qui est en jeu. Qui va nous nourrir demain? Notre alimentation pourrait être produite à moindre coût écologique et nous pourrions manger plus sainement, avec moins d’aliments shootés aux pesticides. Personne ne rêve de poulets entassés par dizaines de milliers dans des bâtiments, d’usines porcines, de fermes aux milles vaches, ou encore de cargos de céréales cultivées sur des forêts brûlées. Avec les quelque 225 000 agriculteurs et agricultrices que ce choc démographique nous promet pour 2030 si les départs en retraite ne sont pas remplacés, échapper à une extrême industrialisation de nos chaînes agro-alimentaires paraît cependant complexe. Sinon insoluble. Et si cette sinistre perspective était précisément l’occasion de changer de modèle agricole ? N’y a-t-il pas là une chance pour enfin secouer la politique du secteur, longtemps restée dans l’entre-soi et la reproduction d’un schéma dominant? Parallèlement à ces départs massifs, une nouvelle population frappe à la porte. (extrait et sommaire en annexes)
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L’association qui gère la partie maraîchère du Bar Radis, se qualifie comme une structure engagée qui cherche à rendre les villes plus vertes et plus autonomes. Convaincue que les villes peuvent être plus apaisées et nourricières pour ses habitants, elle les accompagne dans une démarche participative, d’une part pour la conception et la réalisation de projets d’agriculture urbaine, mais aussi en les accompagnant dans une démarche de transition alimentaire plus saine et plus durable.Ainsi, la structure propose régulièrement des ateliers jardin et de transformation alimentaire, afin d’aborder les questions de l’alimentation saine et durable. En parallèle de cela, elle accompagne les habitants en animant des ateliers dans les potagers urbains présents sur certains toits d’immeubles grenoblois, pour permettre aux habitants de devenir peu à peu autonomes avec leurs espaces de maraîchage. Sur le toit terrasse, l’association gère la partie production.
Des articles d'agri-city.info :
Les territoires, moteurs d’une transition alimentaire durable
Lancement de l’appel à manifestation d’intérêt "Transitions et Souveraineté"
