Pour la 30^ème édition du 4 et 5 mai 2024 de la fête des plantes au château de la Roche-Guyon (95), le thème « Verticalité » est illustré par le botaniste et chercheur au CNRS Patrick Blanc ventant les bienfaits des murs végétaux.

Les visiteurs ont le choix : acheter des fleurs pour décorer leurs potagers, visiter le château classé monument historique ou s’instruire en assistant à la conférence sous le grand barnum.La conférence de Patrick Blanc sur les plantes à la verticale dans le monde. Plusieurs passionnés n’ont pas hésité longtemps et s’abreuvent des conseils et anecdotes du biologiste Patrick Blanc. Vêtu de vert de ses chaussures à ses cheveux teintés, le septuagénaire présente avec enthousiasme les murs végétaux naturels qu’il a pu observer lors de ses voyages.
« Moi, je connais moins mon pays que les pays lointains, mais même chez nous, aux falaises d’Etretat, on trouve des plantes étonnantes qui poussent sur des parois verticales, comme le chou maritime. Là, c’est moi, je m’étais accroché sans tomber », explique le chercheur en pointant son diaporama.
Verdir les murs des villes, c’est possible. Mais il ne se contente pas de s’émerveiller devant les prouesses de la nature. Il défend aussi les murs végétaux en milieu urbain voire en intérieur. En dehors d’être esthétiques, « ils rendent de grands services à la biodiversité ». Ces corridors biologiques absorbent les polluants (du trafic automobile mais aussi des peintures, colles, PVC...) et créent des refuges pour la petite faune.