Le Rapport 2021 Mycelium sur l'agriculture urbaine et verticale est sorti !
Mycelium a publié la première édition de son rapport annuel sur l'agriculture urbaine et verticale, fruit d'une étude portant sur plus de 500 entreprises et organisations présentes dans 41 pays. Nous l'avons lu pour vous et vous livrons notre analyse.
En 2020 et 2021, Mycelium* a étudié plus de 500 entreprises, organismes publics et organisations à but non lucratif, dans 41 pays différents, choisis en fonction d'un éventail de critères (localisation, année de fondation, marché, type d'organisation, produits et services fournis, et technologie utilisée). Cette première édition du rapport annuel Mycelium n'a pas pour objectif d'inclure toutes les organisations actives dans le monde, mais plutôt celui de représenter les modèles commerciaux et les technologies disponibles sur le marché aujourd'hui, afin d’apporter un éclairage nouveau aux différentes parties prenantes intéressées par l’agriculture urbaine et verticale.
Les grandes caractéristiques de l'agriculture urbaine et verticale
Il n'est pas forcément nécessaire de cultiver des plantes pour être un agriculteur urbain. L'agriculture urbaine moderne est un secteur souvent axé sur les services et donc quelque peu différent du modèle traditionnel agricole rural. Celle-ci peut produire des denrées alimentaires mais elle offre également d'importants avantages sociaux, sanitaires et environnementaux.
L'agriculture urbaine n'est pas un phénomène nouveau. Elle fait simplement un retour en force (depuis 2015) en raison des nouveaux enjeux sociaux, économiques et politiques, qui découlent notamment des défis imposés par le changement climatique. Les principaux moteurs de cette agriculture sont ainsi une tendance croissante vers des villes plus vertes, une attente des consommateurs pour une alimentation plus durable et plus saine mais aussi une demande de projets professionnels porteurs de davantage de sens. L'agriculture en intérieur peut aider à résoudre certains des défis actuels et futurs de la demande alimentaire mondiale, offrir à des jeunes de nouvelles opportunités professionelles et générer de nouvelles expériences alimentaires pour les consommateurs.
Le poids de la technologie est trés variable. Une grande partie de l'agriculture urbaine s'articule autour d'une approche biologique de la production, sur sol, sans produit de syntèse, et avec une grande diversité de cultures. Ainsi, l'agriculture urbaine se fait souvent dans de grands bacs remplis de terre et de compost, en raison du manque de terres disponibles dans les zones urbaines. Via l'utilisation du compost, elle intègre ainsi la gestion des déchets organiques des villes. La culture hydroponique est, elle, une culture hors sol où les nutriments sont mélangés à l'eau d'irrigation. L'aéroponie est une forme plus sophistiquée d'hydroponie alors que l'aquaponie est la culture hydroponique combinée à l'aquaculture. Enfin, l'agriculture en intérieur (indoor ou verticale) est la forme ultime d'une agriculture en environnement contrôlé où tous les paramètres de croissance sont optimisés et qui repose entièrement sur un éclairage artificiel. Ce modèle peut fournir des rendements très élevés, mais il s'accompagne de coûts initiaux et de fonctionnement importants.