Considérer l'insertion dans les métiers agricoles et du paysage

Jardins solidaires lancés par l'association Espaces à Versailles

La mission diligentée par l'Etat formule, dans un récent rapport* plusieurs recommandations pour que le secteur agricole participe davantage aux politiques publiques en matière d'insertion par l'activité économique. Elle suggère la mise en place notamment d'un réseau national. Détails.

D'après le rapport "L’Insertion par l’activité économique dans les secteurs de l’agriculture, du paysage et de l’agroalimentaire" rédigé par Jérôme Burq et Régine Prion, en mars dernier, il serait souhaitable d'impliquer davantage d'acteurs. Si les métiers du paysage et du maraîchage sont fortement représentés, des secteurs d’activités tel que l'élevage ou l'agroalimentaire le sont beaucoup moins.

Des réseaux très impliqués

Certaines structures d'insertion ont depuis longtemps déjà investi le volet agricole. C'est le cas notamment d'Emmaus-France, qui développe depuis 2016 un réseau de structure d'insertion pour l'activité économique (SIAE) qui regroupe 30 structures principalement en maraîchage et en élevage, en ferme pédagogique ou en agriculture nourricière. La Croix rouge française a créé depuis 11 ans un réseau qui comprend trois chantiers d’insertion spécialisés en maraîchage. Le Réseau de Cocagne rassemble lui 102 structures d’insertion qui accueillent environ 6 600 salariés sur des exploitations maraîchères biologiques dédiées.