La start-up Carbon Bee développe une technologie visant à limiter le recours aux produits phytosanitaires
Agri-city.info a lu pour vous l'article de la BPI France publié le 11 juin, intitulé "AgriTech : Carbon Bee pulvérise son savoir-faire en Europe de l'est". Cette article explique la technologie développée par Carbon Bee, qui utilise notamment les principes de l'intelligence artificielle (IA).
"La start-up drômoise Carbon Bee a développé une technologie capable de traiter les cultures de façon chirurgicale, réduisant le recours aux produits phytosanitaires.
Installée dans la Drôme, l'entreprise a développé une technologie qui couple caméra hyperspectrale et algorithme d'IA. Celle-ci permet d'identifier au champ la présence de "mauvaises herbes" ou de maladies des plantes de façon ultra-ciblée, ouvrant la voie à des "frappes chirurgicales"."
Selon Gérald Germain, développeur de métier et fondateur de Carbon Bee depuis 2015, cette solution "réduirait ainsi de 60 à 95 % le recours à des herbicides".
Fondée en 2015, l'entreprise investit à l'international depuis 2017, en particulier en Ukraine et Europe centrale.
Selon le fondateur "là-bas, on découvre que, hors de l'Union Européenne, l'écologie n'est pas une priorité. Notre technologie de la juste dose intéresse car les agriculteurs de ces pays y voient l'intérêt économique d'abord. Nous, nous aidons à ce que moins de produits phytosanitaires finissent dans la nature".
Néanmoins l'implantation de ce marché n'est pas simple, l'entreprise doit faire face à la concurrence, l'exigence des agriculteurs et la barrière de la langue notamment. Mais cela n'empêche pas l'entreprise de continuer à investir et réaliser des projets pour les années à venir.
"Outre sa technologie de pointe, la start-up peut s'appuyer sur ses trois partenariats : Kuhn, Artec et Berthoud", qui oeuvrent également dans la pulvérisation agricole.
Article source : AgriTech : Carbon Bee pulvérise son savoir-faire en Europe de l'est
Retrouvez également :
"Les smart farmers vont-ils sauver le monde ?"
Quand les écoles de design imaginent le futur de l'agriculture