Le média de l'agriculture et de la végétalisation urbaines

L'insécurité alimentaire mondiale au plus haut depuis 2017

IMG_20180426_202857

La dernière édition du rapport mondial sur les crises alimentaires montre qu’en 2022, environ 258 millions de personnes dans 58 pays étaient confrontées à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë nécessitant une aide d’urgence. 22,7% de la population analysée était touchée : il s’agit du pourcentage le plus élevé depuis la première publication du rapport en 2017.

Le nombre de personnes confrontées à l’insécurité alimentaire est au plus haut depuis 2017, d'après le rapport du Réseau mondial contre les crises alimentaires*. Les chocs économiques mondiaux déclenchés par la pandémie de COVID-19 et la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine, ainsi que les conditions météorologiques extrêmes et les conflits armés dans certains pays, ont fait basculer des millions de personnes dans l’insécurité alimentaire aiguë.

Recherche de solutions durables

L’Union européenne s’investit dans la recherche de solutions durables aux défis de sécurité alimentaire, tout en apportant une aide humanitaire d’urgence aux personnes dans le besoin. L’UE promeut des systèmes alimentaires durables et résilients et soutient l’autonomie stratégique de ses pays partenaires.
Avec les États membres, l’Europe a déjà mobilisé près de 18 milliards d’euros pour aider les pays partenaires à faire face à la crise alimentaire mondiale. Près de 7 milliards d’euros ont déjà été dépensés sur ce sujet en 2022.

L’Union européenne a lancé des initiatives ciblées pour stimuler la production alimentaire locale et réduire
la dépendance à l’égard des importations non durables.


En outre, l’UE soutient activement la zone de libre-échange continentale africaine afin de renforcer le commerce agroalimentaire intrarégional. 
Le rapport inclut cinq pays de plus que le précédent, soit 58 pays, ce qui contribue à tirer les chiffres vers le haut. L’insécurité alimentaire aiguë « reste à un niveau inacceptable », notamment en RDC, en Éthiopie, en Afghanistan, au Nigeria ou encore au Yémen, met en valeur le rapport. « Les conflits restent le principal moteur des crises alimentaires », indique la FAO dans un résumé du rapport, mais les chocs économiques, liés à la pandémie de Covid-19 et aux répercussions de la guerre en Ukraine, ont pesé plus lourdement dans certains pays en 2022. 
Les événements météo extrêmes liés au changement climatique, comme la sécheresse historique dans la Corne de l’Afrique ou les inondations dévastatrices au Pakistan, sont aussi des causes majeures de l’aggravation de cette insécurité alimentaire.

Pour aller plus loin

 

Autres articles d'agri-city.info sur le sujet :

Pas encore de compte ? Inscrivez-vous maintenant !

Connectez-vous à votre compte

Nous utilisons les cookies pour améliorer votre expérience sur notre site Web. En parcourant ce site, vous acceptez notre utilisation des cookies.

Politique de l'utilisation des cookies


Utilisation générale

Nous utilisons des cookies, des tracking pixels et des technologies semblables sur notre site. Les cookies sont de petits fichiers qui sont utilisés par notre plateforme et vos appareils. Notre site utilise nos cookies, par contre, il existe des cookies de tierces parties pour une variété de raisons aidant à opérer et à personaliser le site web pour vous. Les cookies peuvent aussi servir à comprendre comment vous utilisez notre site et servent parfois aux sites marketing pour vous envoyer de la publicité.

Tierces Parties

Notre site utilise les services de plusieurs tierces parties. Par l'utilisation de notre site, les tierces parties qui offrent ces services sont susceptibles de placer leurs propres cookies anonymes. Sans pouvoir en donner une liste exhaustive, ces tierces parties sont: Google, Facebook, Twitter, Adroll, MailChimp, Sucuri, Intercom ainsi que d'autres réseaux sociaux, agences marketing, compagnies d'analyse et fournisseurs de services. Ces tierces parties sont susceptibles de collectionner et d'utiliser des identificateurs anonymes tels que l'adresse IP, le référant HTTP, l'identifiant d'équipement et d'autres informations non personnels ne permettant pas l'identification ainsi que l'utilisation des journaux de transactions des serveurs.