Bordeaux rive droite : du champ à l'assiette des écoliers et des séniors
Dans le quartier du Grand Tressan à Lormont (33) sur un terrain en bord de rocade, des travaux de terrassement ont commencé. Objectif : tester une mise en culture maraîchère sur 2 500 m². Les courgettes, courges, concombres et autres légumes produits sont destinés à la cuisine centrale de Lormont qui produit 2500 repas par jour. A suivre...
Une fois les travaux préparatoires réalisés en mai (terrassement, aménagement, pose d’une clôtuée) la culture des légumes pourra commencer début juin. Les semis, la culture et la récolte des légumes seront réalisés par Rachel Lagière, maraîchère installée au domaine de la Burthe à Floirac depuis deux ans avec son association "le Conservatoire du goût" et l’entreprise adaptée Hotravail.
Les courgettes, courges, concombres et autres légumes produits sont destinés à la cuisine centrale de Lormont qui produit 2500 repas par jour pour les enfants des écoles et pour les séniors bénéficiant du portage à domicile ou fréquentant les restaurants collectifs publics.
Avec cette production, l’objectif est d’augmenter la part des légumes biologiques et locaux dans l’approvisionnement de la cuisine centrale et de contribuer ainsi à améliorer la qualité alimentaire des repas distribués par la ville de Lormont.
Le projet s’inscrit dans une dynamique collective qui implique les agents de la ville, les personnels des écoles et des résidences pour personnes âgées, les enfants, leurs parents, leurs enseignants et les seniors pour contribuer ensemble à une alimentation saine et respectueuse de l’environnement.
L’expérimentation du Grand Tressan est coordonnée par le Grand Projet des Villes Rive Droite dans le cadre d’une démarche alimentaire de territoire impliquant les villes de Bassens, Lormont, Cenon et Floirac.
L’expérimentation sera évaluée dans sa globalité (coûts, flux, relations sociales, leviers et freins culturels…) dans le cadre d’une recherche-action menée par Benjamin Chambelland, doctorant du CNRS.
Elle permettra d’affiner le modèle "du champ à l’assiette" et de le développer à l’échelle du territoire du GPV (note)