L'artificialisation des sols, un phénomène de destruction
Dans le cadre de l’observatoire de l’artificialisation, le CEREMA a sorti un rapport mettant en avant divers éléments permettant de mieux comprendre ce phénomène et ainsi limiter son développement. Nous vous propososn une sythèse des principaux éléments.
"Nous vivons dans une ère où l'urbanisation et la mondialisation prennent une place considérable dans notre vie. L'artificialisation des sols en fait partie, en transformant tous les milieux naturels en constructions humaines. Ce phénomène est l'une des causes premières du réchauffement climatique ainsi que l'érosion de la biodiversité". Pour répondre à toutes les questions que beaucoup se posent concernant le monde de demain, le CEREMA a sorti un nouveau rapport cet été, mettant ainsi en avant les problèmes majeurs auxquels nous sommes confrontés et plusieurs éléments en ressortent.
- En terme de consommation d’espace, si nous continuons à ce rythme, d’aujourd'hui à 2050, c’est l’équivalent de la Corse qui sera consommé ;
- La consommation d’espaces est majoritairement destinée à l’habitat (68 %) ;
- Si la dynamique de consommation d’espaces a connu une baisse entre 2009 et 2015, elle augmente de nouveau quelques années après 2015 puis stagne jusqu’en 2019.
On peut évaluer la trajectoire de l’artificialisation à travers l’évaluation de trois indicateurs: construction, renouvellement urbain, densité.
L’artificialisation est donc le fruit de deux forces contraires : la construction, qui a tendance à pousser à la hausse la consommation, et l'’efficacité (densité et renouvellement urbain), qui a tendance à pousser à la baisse la consommation.
Dans les prochaines années et afin de permettre de répondre aux besoins des populations, il est difficile de compter sur une baisse de la construction. C'est pourquoi il est nécessaire pour arriver à diminuer l’artificialisation, d’augmenter de manière significative l’efficacité, en jouant notamment sur ses deux leviers, à savoir l’augmentation du renouvellement urbain (renouvellement de la ville ou du bourg sur elle/lui-même) et l’augmentation de la densité des opérations.
Le CEREMA (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement) est un établissement public tourné vers l'appui aux politiques publiques, placé sous la double tutelle du ministère de la transition écologique et du ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales. Celui-ci s'organise autour de 6 domaines d'actions complémentaires visant à accompagner les acteurs dans la réalisation de leurs projets: experttise et ingénierie territoriale, bâtiment, mobilités, infrastructures de transport, environnement et risques, mer et littoral
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Vers les rapports du CEREMA:
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