NoFilter, la start-up engagée auprès des agriculteurs français et pour la transition agroécologique
Entre 5 et 10% des fruits et légumes n’arriveront jamais sur les étals, faute de répondre aux critères – aspect et calibrage – de la grande distribution. Depuis 2017, la start-up NoFilter achète ces invendus auprès des agriculteurs, maraîchers et arboriculteurs français et les valorise en jus artisanaux naturels. Plus de 30 tonnes de fruits et légumes ont ainsi déjà été transformées. Article de août 2020, sur agriculture.gouv.fr
« Aujourd’hui, près de 1 000 agriculteurs sont partenaires de NoFilter », explique Marin Mulliez, fondateur de l’entreprise. « Grâce à notre outil de transformation, nous leur proposons des débouchés supplémentaires et de lutter contre le gaspillage alimentaire, tout en les soutenant dans leur transition écologique. Je suis sensibilisé depuis longtemps à ces problématiques, étant moi-même issu d’une famille d’agriculteurs. »
Pommes trop petites, carottes, tomates… « Nous n’avons pas d’objectif de production de jus à remplir, nous suivons les stocks disponibles.
Actuellement, NoFilter travaille avec les agriculteurs des régions Centre-Val-de-Loire et Pays de la Loire. L’entreprise s’implantera prochainement dans de nouveaux territoires, ce qui permettra de valoriser des fruits et légumes invendus différents. « Nous réfléchissons à d’autres types de produits, soupes, ketchup ou chips pour éviter que les productions ne finissent à la benne ». La start-up souhaite continuer sa logique de circuit court de production, c’est-à-dire de transformer les produits à proximité des champs où ils sont cultivés.
Partenariat avec Demain la terre
La start-up est également engagée en faveur de la transition agroécologique. « Beaucoup d’agriculteurs souhaitent effectuer leur conversion en agriculture bio, raisonnée ou en certification Haute valeur environnementale, et sont frustrés de ne pas exercer leur métier de la meilleure façon possible. Grâce à notre partenariat à venir avec l’association "Demain la terre", nous allons pouvoir les accompagner afin qu’ils disposent des bonnes techniques, outils organisationnels et financiers pour la mise en place d’une agriculture durable en France ».