Climat : "Il reste une étroite fenêtre d’opportunité pour limiter la casse"
La climatologue Valérie Masson-Delmotte, coprésidente du Giec, était l'invitée du séminaire gouvernemental consacré à l'écologie le 31 août. Son message est clair : "Les choix d’aujourd’hui et les émissions à venir vont déterminer le niveau de réchauffement."
"L'été 2022 en France a été emblématique de conséquences du changement climatique qui s'aggravent". Tels sont les premiers propos de Valérie Masson-Delmotte qui rappelle que malgré une action pour le climat qui monte en puissance un peu partout sur terre, "les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont atteint un niveau record au cours de la dernière décennie et sont reparties à la hausse après la forte baisse et le rebond liés à la pandémie de COVID19". Elle ajoute que "les zones urbaines sont largement en cause car elles pèsent pour 70% des émissions mondiales" et que "les extrêmes chauds et le ruissellement sont amplifiés par l’urbanisation (îlots de chaleur, imperméabilisation des sols)".