Les Jeux Olympiques de Paris limitent leur emprunte carbone
Paris 2024 a communiqué sur l’impact écologique des Jeux Olympiques et les engagements de l’organisation sur le sujet. Les organisateurs ont donné, il y a quelques mois, lors d'une conférence de presse, des exemples de ces mesures dans trois secteurs : les infrastructures, l’énergie et la restauration.
'Ce n’est pas un coup de peinture verte" Les organisateurs de Paris 2024 ont assuré leur engagement écologique et rappelé leur souhait de diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux olympiques, qui se tient du 26 juillet au 11 août 2024 par rapport aux précédentes éditions (moyenne de Londres en 2012 et Rio en 2016). "Nous voulons avoir un impact positif sur l’environnement et un héritage durable de ces Jeux", a affirmé Georgina Grenon, directrice excellence environnementale de Paris 2024. "Nous avons trois convictions : les grands évènements ont un impact et c’est à nous de le réduire ; un autre modèle d’évènement est possible ; les sports et les Jeux peuvent faire bouger les lignes, car ils sont très médiatisés". Neuf experts ( voir encadré) ont apporté leurs conseils en amont pour faire bouger les lignes sur tous les aspects de l’organisation du plus grand événement sportif de la planète.
Des infrastructures sobres
Trois leviers pour atteindre ces objectifs : les infrastructures, l’énergie et la restauration. Les organisateurs ont évoqué les infrastructures, dont 95 % sont déjà existantes. "C’est un concept sobre et un choix en rupture avec les Jeux du passé : construire moins, mieux et surtout construire utile", a expliqué Edouard Donnelly, directeur exécutif des opérations de Paris 2024. Le village olympique est mis en avant pour son écoconception : il a 43 % de moins d’impact carbone que lors des précédents Jeux. Sa construction est bas carbone, avec 100 % du bois issu de forêt éco-gérées et un minimum de 30 % de bois français. Il est aussi adapté aux températures avec un toit végétalisé.