Installer des serres en toiture soulève de nombreuses questions
Dans le cadre d' un nouveau numéro des "Rendez-vous Agriurbains" sur le thème " GROOF, le 27 avril, bilan de 4 années de coaching ou de l’enjeu de l’accompagnement". Nous l'avons suivi pour vous. Il reste du chemin à parcourir!
Dans le cadre de leur partenariat, le C-RAU* de l’Université de Liège et le laboratoire AU/LAB* (Montréal), co-organisent une série de webinaires relatifs à l’agriculture urbaine. Il était question ce jour de faire un bilan des travaux réalisés et en cours (voir encadré) dans le cadre du projet européen GROOF (2017 - 2023). Aprés la présentation faite par Nicolas Ancion et Florent Scattareggia, Chercheurs au Smart city institute et au C-RAU, Eric Duchemin, Directeur scientifique et formation AU/LAB s'est fait le relai des nombreuses questions soulevées.
La problématique de la faisabilité règlementaire des projets de serres ouvre les débats
Le chercheur canadien indique qu'en Amérique du Nord, il est trés compliqué urbanistiquement et techniquement d'installer des serres sur les toits. Les chercheurs belges précisent quant à eux, que chaque municipalité a ses propres règles d'urbanisme et qu'il n'y a pas de règlementation existente concernant ce type de construction. Ainsi bien souvent, l'avancement des projets repose sur de la "conscientisation", sur des relations "individuelles" avec le service urbanistique et le voisinage. A cela s'ajoute le fait que la production agricole peut être interdite sur d'anciens sites industriels du fait de la pollution ambiante, comme c'est le cas au Canada.