Les apiculteurs sont inquiets pour leur cheptel
Tous les apiculteurs, professionnels ou amateurs, ont le droit de s'occuper de leurs ruches, y compris en ville dans des sites fermés au public. Non affectées par le confinement, les ruches urbaines, très productives en saison, sont toutefois des proies de choix pour le frelon asiatique, de plus en plus présent en ville. Par ailleurs, les apiculteurs, ruraux comme urbains, redoutent les conséquences financières de la crise actuelle.
En ville comme en campagne, qu'ils soient amateurs ou professionnels, tous les apiculteurs ont le droit, et heureusement, de prendre soin de leurs abeilles en cette période de confinement. "L'Unaf (1) est intervenue tôt pour alerter le ministère de l'Agriculture et a obtenu que tous les apiculteurs, professionnels, pluriactifs ou de loisir, ait une dérogation pour pouvoir assurer la maintenance de leurs ruches", explique Loïc Leray, apiculteur en Loire-Atlantique et vice-président de l'Unaf.
Pour être en règle, les apiculteurs doivent donc disposer de leur attestation dérogatoire de déplacement, ainsi que de la preuve de leur déclaration de ruches. Pour les apiculteurs professionnels disposant de ruchers en milieu agricole, ou pour les amateurs ayant quelques ruches dans des parcelles privées, pas de souci particulier, donc, en ce printemps 2020 pour exercer leur activité.