Les 48h de l'Agriculture Urbaine : un bilan 2022 positif
Pour sa 7ème édition les 14 et 15 mai, les 18 villes participantes ont organisé 750 événements sur 410 lieux avec la participation de 20 000 visiteurs. L'Afaup dresse donc un bilan et propose des évolutions.
L'édition 2022 a été marquée par le passage de relais, entre l'initiateur de l'évènement, La Sauge et l'Afaup. Depuis sa première édition en mars 2016 à Paris, l’événement n'a cessé de prendre de l’ampleur, avec la participation de nouvelles villes en France, en Espagne et en Belgique et de plus en plus de visiteurs. En conséquence, La Sauge a choisi de passer le relais pour son organisation. 2022 a également été marquée par le retour à une date unique, après deux années de date laissée au choix des villes afin de s'adapter aux contraintes sanitaires locales. Pour la 5eme année consécutive, Vilmorin a soutenu l'événement et fournit 6400 sachets de graines pour végétaliser les villes partenaires, Agri-city.info et Growing Paper étant les deux autres partenaires du festival.
Avec des chiffres quasi équivalents à ceux de 2021, l'édition 2022 s'inscrit, pour son nouvel organisateur, "dans la continuité de l'esprit insufflé par La Sauge". Les villes d'Ile-de-France, de Bordeaux, La Rochelle, Marseille, Nantes, Strasbourg se démarquent par le nombre important d'évènements et de visiteurs.
Des organisateurs locaux satisfaits mais une organisation très chronophage et un manque de financement.
Les retour des organisateurs locaux sont positifs à l'exemple de ceux de Strasbourg "La présence et l'implication des élus de la ville a donné un impact fort à l'événement", de ceux de Tours "Pour une première édition, les Tourangeaux ont été nombreux à avoir participé au festival et nous les en remercions" ou encore de Rennes "Cette édition a amené un nouveau public qui permet une nouvelle forme de mixité".
Néanmoins, ils évoquent quasiment tous l'aspect chronophage de l'organisation notamment pour la recherche de financements et la gestion des événements sur le site web. En réaction, en vue de la prochaine édition, plusieurs actions sont envisagées : Fournir un kit de communication aux villes organisatrices pour faciliter la recherche de financement, créer une cagnotte de solidarité afin de permettre aux organisateurs les moins financés de demander une aide auprès du coordinateur national, revoir le fonctionnement du site web pour faciliter l'inscription et la modification des événements et mettre davantage l'accent sur les relations presse.
Bien que majoritairement organisées à destination du grand public, les 48h le sont de plus en plus par et pour les professionnels. C'est une tendance que l'Afaup "souhaite développer pour renforcer son travail de valorisation des métiers agricoles auprès du grand public et contribuer au renouvellement des générations d'agriculteurs".
L'objectif de l'association nationale est aussi "d'accroitre le rayonnement de ce festival en France et de permettre à un maximum de villes de participer". Sur 12 villes interrogées, 10 sont certaines de poursuivre l'aventure en 2023. Les villes de Metz, Nice et Saint-Nazaire ont déjà pris contact pour participer à la prochaine édition dont la date a déjà été fixée : les 29 et 30 avril 2023.
Photo Découverte des jardinières masquées à Tours - AFAUP
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