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Basile le pistil propose des compositions de fleurs séchées

thumbnail_couv-1 De l'art avec des fleurs séchées

Basile le pistil compose des herbiers à partir de fleurs pressées. La grande majorité des fleurs ont été cueillies dans les champs, jardins, forêts du Velay (Haute-Loire). Après quelques semaines sous presse, les fleurs sont prêtes à l’emploi, figées pour l’éternité ou presque, pour fleurir lettres et cartes...

Qu'est-ce qui vous a poussé à réaliser ces créations ?

Un cadeau de noël ! Je voulais offrir un herbier encadré et, plutôt que de l’acheter, j’ai voulu essayer de le faire moi-même. J’ai beaucoup aimé la phase de création – cueillir les fleurs, les presser, les disposer – et j’étais relativement satisfait du résultat final… alors j’ai recommencé, et ce qui était au départ un projet unique est devenu un passe-temps régulier. Il me faut plusieurs heures pour réaliser une composition : ces parenthèses créatives sont désormais essentielles pour moi, elles me permettent de me reposer, d’écouter de la musique, de ne penser à rien d’autre qu’à la couleur d’une fleur ou à la forme d’une feuille ; c’est très apaisant. Je fais à présent des compositions de différents formats selon les commandes, du A4 jusqu’au cadre d’un mètre de hauteur. !

Avez-vous suivi une formation spécifique ?

Je n’ai aucune formation horticole, j’ai appris – et apprends toujours – en lisant, et surtout en essayant. Instagram est bourré de créateur·rice·s qui font des herbiers superbes, le plus souvent abstraits. Pour sortir de ces motifs géométriques et me distinguer, j’essaye pour ma part de faire des compositions figuratives, quitte à ajouter une touche de crayon ou d’aquarelle. Et là il me manque clairement une formation : j’aimerais savoir bien mieux dessiner ! « Basile le pistil » est un projet annexe, je suis auto-entrepreneur, je prends des commandes et vends mes compositions grâce à Instagram et à mon site internet, mais ce n’est pas mon métier à plein temps. Mon métier est aussi tourné vers la nature cela dit : après plusieurs années dans l’édition, je me suis tourné vers l’agriculture urbaine et le bien vieillir. Je travaille dans une entreprise, Les Carottes Sauvages, qui crée des potagers et anime des ateliers jardinage en maisons de retraite.

Est-ce une façon de créer un lien entre ville et campagne ?

J’ai la chance d’avoir des parents qui ont un grand jardin en Haute-Loire. C’est là-bas que je sème mes fleurs. Sauf rares exceptions (feuilles d’eucalyptus), toutes les fleurs que je presse ont poussé là-bas. Il y a donc un bout de la campagne altiligérienne dans chacune de mes compositions ! Depuis peu, j’ajoute à chaque commande au dos du cadre une petite carte avec les noms des fleurs utilisées et quelques informations sur leurs cultures, leurs usages. C’est ma contribution à la promotion des fleurs locales et de saison !

Où peut-on vous retrouver ?

Je poste mes réalisations sur Instagram, @basilelepistil, et sur mon site internet, basilelepistil.com. Certaines compositions sont directement en vente, à des prix allant de 60 à 100€. D’autres ne sont réalisées que sur commande. Mes réalisations les plus fréquentes sont les initiales fleuries pour des cadeaux de naissance, les cartes de régions ou encore les décorations de mariage. Ecrivez-moi, je serai ravi de réaliser votre herbier sur-mesure !

Propos recueillis par Claire Nioncel

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