Portraits des 13 porteurs de projets de la formation "Atterrir"
La formation "Atterrir" assurée par Matrice, se déroule sur 6 mois. Elle permet notamment de consolider un projet d'installation en agroécologie. Cette formation, cofinancée par l'Union Européenne montre que l'Europe s'engage en France. Agri-City vous présente les 13 premiers porteurs de projets.
Atterrir a pour vocation de préparer à l'entreprenariat agroécologique. La formation permet de "questionner et consolider l'ensemble des dimensions d'un projet : du financement aux pratiques agroécologiques, en passant par le choix du territoire et du modèle économique". Cette formation est gratuite pour les porteurs de projets.
Il est philosophe et designer de formation, il a travaillé pendant 18 ans sur des problématiques de design d'espace et design d'objet. Dans cette première partie de carrière il a déjà réfléchi et s'est investi dans une démarche attentive à l'environnement et a posé la question de la seconde vie des matériaux dans l'architecture et le design. Il envisage la crise environnementale comme une chance de questionner, de créer et de développer de nouveaux modes de conception et de consommation. Aujourd'hui, il travaille sur un projet en lien direct avec la nature dans l'univers floral.
Il détient un master en "Environnemental Soil Science" et une maîtrise en agriculture, délivrés au Sri Lanka (avec une équilavence de diplôme). Il possède plus de 3 ans d'expérience en agriculture. Arrivé en France en 2019, il a travaillé en maraîchage pendant 6 mois, aux Jardins biologiques d'Aurore, à Sevran. En recherche de foncier en Ile-de-France, il va s'installer comme chef d'exploitation afin de produire des légumes asiatiques, en agriculture biologique.
Il a travaillé pendant 10 ans en animation aurpès d'enfants et de personnes âgées en créant notamment des jardins thérapeutiques. Après de nombreuses expériences en maraîchage en France, il souhaite se lancer en maraîchage biologique dans l'Hérault, il veux à présent cultiver en maraîchage sur Sol Vivant.
Il est ingénieur agronome fraîchement diplômé. Ses voyages en Indonésie, en Chine et au Laos l'ont fait découvrir toute la richesse du monde du thé. En automne 2020, il a lancé la première plantation de thé des Pyrénées, à Argelès-Gazost (65). Parmi les premiers "théiculteurs" de France, il a l'ambition de produire un thé biologique de grande qualité, cueilli à la main. La plantation fait un demi-hectare et arrivera à maturité d'ici 4 ans.
Elle est psychologue d'entreprise et a exercé une trentaine d'années dans les ressources humaines. Il y a 3 ans, elle a crée des jardins partagés urbains. Passionnée par les plantes sauvages, et militante écologiste de longue date, elle décide de revenir sur les terres familiales dans les Vosges pour y créer une micro-ferme. Son projet est de faire partager à son entourage les bienfaits des produits sains et naturels à portée de tou.tes. Grâce à ses cultures de plantes aromatiques et médicinales, ses cueillettes sauvages et les fruits de ses vergers.
Réalisateur de documentaires, il a entamé une reconversion en réalisant un BPREA à l'Ecole du Breuil en 2020. Basé en région parisienne, il porte un projet en agriculture urbaine, centré sur la production de salades en toitures. Son pari est de réaliser un projet qui soit rentable grâce à la production et de ne pas dépendre de revenus alternatifs type formations ou team buildings.
Il tient son engagement écologique et social de ses grands-parents et d'une prise de conscience de l'urgence environnementale. Après 10 ans en tant qu'ingénieur, puis responsable des projets d'amélioration sur la fusée Ariane 5, il ressent le besoin de retrouver un lien à la nature et d'être acteur de cette transition écologique. Il travaille aujourd'hui à la création d'une ferme agroécologique périurbaine pour alimenter les cantines scolaires et les habitant.es du territoires. Cette ferme a pour objectif de proposer un modèle réplicable dans d'autres communes d'Ile-de-France. Elle est basée sur une nouvelle organisation du travail, permettant d'être maraîcher à temps partiel en parallèle d'une autre activité.
Il est ingénieur en agriculture. motivé par l'arboriculture et la fermentation, il souhaite valoriser le terroir breton par l'implantation d'un verger de pommes à cidre, sur les terres de sa famille dans le Nord de la Bretagne. Aujourd'hui, il travaille sur les variétés qui lui permettront de produire un cidre savoureux et respectueux de l'environnement. Dans la lignée de Daft Punk, il préfère conserver son identité secrète pour se concentrer sur l'élaboration de son cidre.
Technicienne suprieure pendant 20 ans dans le milieu de l'aéronautique, passionnée par les arbres fruitiers et les plantes comestibles, et influencée par ses origines Réunionnaises, elle a entamé une reconversion professionnelle en agriculture en validant un BPREA à l'école du Breuil en 2020. Elle a démaré la formation Atterrir afin d'intégrer les notions d'entrepreneuriat agricole et pouvoir installer une ferme agroécologique diversifiée en Dordogne. Ce sera un lieu d'accueil, de production et de transformation de fruits et de légumes biologiques, distribués en vente directe et circuit court. Un écosystèmefavorable au développement de la biodiversité avec l'usage de techniques respectueuses de la terre et de la microbiologie des sols.
Journaliste reporter d'images, ingénieur agronome de formation initiale, passionnée par les interactions des hommes avec leur territoire, elle a voyagé de par le monde et constaté par elle-même l'état de la planète. Avec un collectif de permaculteurs, elle a crée l'association "les Fourmis qui jardinent" qui promeut l'agriculture urbaine. L'association est lauréate Parisculteurs et fin 2020, a installé une ferme urbaine maraîchère et pédagogique sur des toits-terrasses dans le 13e arrondissement de Paris. L'objectif est de cultiver des fruits et légumes et faire du site un démonstrateur en permaculture et sensibiliser les urbains au bien manger.
Ils ont respectivement travaillé dans l'hôtellerie et l'agriculture en passant par la vente de solutions innovantes. Ils souhaitent mettre leurs compétences acquises depuis 10 ans à contribution dans un projet qui leur tient à coeur, de produits alternatifs bien-être à base de chanvres, en s'appuyant sur les ressources, aussi bien sociales que culturelles, du territoire morbihannais.
Ingénieure en agro-développement international (ISTOM), elle a travaillé pendant cinq ans à la mise en place de filières agricoles durables (notamment de PPAM), en Amérique Latine puis en Asie du Sud-Est. Aujourd'hui, elle souhaite s'installer en Haute-Loire (43) et y développer un lieu de production, d'accueil et d'animation : une ferme pédagogique et un atelier de transformation de fruits et légumes bio. Ses challenges : valoriser les productions agricoles du département, favoriser la vente directe et les circuits-courts, rendre l'alimentation biologique et locale accessible à tou.te.s (cantines) et sensibiliser petits et grands à la résilience des systèmes alimentaires.
Pour en savoir plus sur cette formations, vous pouvez vous rendre sur le site de la matrice
Pour aller plus loin concernant cette formation :
"Atterrir", pour se former et faire germer son projet d'installation agricole
Zélia Pontais