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Manger au temps du coronavirus

Alors que la décision de confinement s’annonçait, un groupe de personnes et d’organisations a souhaité "capter à chaud" ce que la crise du coronavirus révèle, perturbe, provoque dans les systèmes alimentaires, depuis notre assiette jusqu’aux fermes d’où proviennent nos aliments, que ce soit à travers des circuits courts et locaux ou bien des chaînes d’approvisionnement lointaines. Le début d’une réflexion, d'une analyse qui devrait faire son chemin.

 

"Producteurs, artisans, entreprises agroalimentaires, commerces de proximité, supermarchés, transporteurs.... tous sont mis à l’épreuve d’une crise sans précédent, qui les amène à s’adapter, à trouver des solutions, à inventer de nouveaux possibles". 

 


Dégager des premières pistes de réflexion


"Après des interrogations sur l’éthique de notre démarche, nous nous sommes fixé deux objectifs, expliquent-ils, d’une part et avant tout, capitaliser et diffuser très rapidement les bonnes idées et les points critiques qui nous sont signalés, pour entretenir une contribution aux dynamiques collectives d’adaptation, privées et publiques. D’autre part, dégager des pistes qui pourront, au sortir de la crise, nous aider à mieux assurer notre résilience alimentaire collective, c’est-à-dire la capacité de nos systèmes alimentaires, aussi bien locaux que globaux, à assurer la fourniture d’aliments en cas de perturbations, qu’elles soient sanitaires, climatiques, sociales... La crise sanitaire et économique du COVID-19 agit comme un accélérateur des dynamiques à l’œuvre ».


Le premier bulletin de ce groupe de réflexion

Le groupe publie ce 31 mars le premier bulletin de partage qui se compose de six rubriques que vous pouvez découvrir aux liens suivants : une situation alimentaire évolutive d’heure en heure, la ruée vers l’alimentaire en début de crise, les chaînes d’approvisionnement alimentaire en tension, les circuits courts et de proximité : maintien du lien et adaptation, des solidarités stimulées par la crise, de nouvelles relations entre acteurs autour de l’alimentation

 

Rythme bimestriel

 

Le groupe de réflexion espère "être en mesure de diffuser un bulletin de partage toutes les deux semaines, pendant un temps qui sera déterminé par la durée des impacts liés à la pandémie, mais qui dépassera tès certainement la période de confinement.

 

Edition : La rédaction du bulletin de partage a été réalisée collectivement (voir liste des auteurs ci-dessous)
Sous la coordination éditoriale de Yuna Chiffoleau (INRAE / UMR Innovation), Catherine Darrot (Institut Agro, Agrocampus Ouest / UMR CNRS Espaces et Société) et Gilles Maréchal (Terralim / UMR CNRS Espaces et Société), et la coordination technique d’Anne-Cécile Brit (FR CIVAM Bretagne). 
Claire Lecouteux, Fanny Peyrin et Thibaut Muller ont assuré la mise en ligne de ce bulletin.

 

Auteurs : L’enquête “manger au temps du coronavirus” a été initiée par des membres de l’Unité Mixte de Recherche Espaces et Société (C. Darrot, G. Maréchal), avec le cabinet coopératif Terralim (B. Berger, V. Bossu, T. Bréger, D. Guennoc, G. Maréchal, C. Nicolay), et les CIVAM de Bretagne (A. C. Brit), grâce à la stimulation du Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement de Belle-Île en Mer (G. Février) et l’association Fert'Île de Bréhat (F. Le Tron).Elle bénéficie de l’expertise de chercheurs de l’INRAE / UMR Innovation (Y. Chiffoleau, G. Akermann), du laboratoire Droit et Changement Social du CNRS (L. Bodiguel), de F. Egal, et de l’association les Greniers d'Abondance (A. Grimonpont, F. Lallemand). Elle est appuyée par le RMT Alimentation Locale, Stéphane Linou, consultant résilience alimentaire, le Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - Lille (S. Makki) CNRS, l’association Résolis (H. Rouillé d’Orfeuil) et Hripsimé Torossian, consultante en sécurité civile et résilience. 
 
 
 

 Manger au temps du coronavirus

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