En Loire-Atlantique , débuts prometteurs pour la nouvelle organisation de producteurs Ydeal
Créée début 2020 en région nantaise, l’OP Ydeal avec sa marque Le Potager de Jade mise sur la proximité, la réactivité et la fraîcheur pour répondre aux attentes des clients. Publié le 1 septembre 2020, avec Véronique Bargain - FLD
Créée le 1er janvier par neuf maraîchers issus de la coopérative Océane, la nouvelle organisation de producteurs Ydeal regroupe trois circuits de commercialisation : la marque « Le Potager de Jade » pour les gammes standards de tomates, concombres, mâche, jeunes pousses, carottes botte primeurs et poireaux primeurs, et les marques de tomates « Mygoo » et « Jouno » (tomates cerise gustatives).
« L’idée était de créer une OP resserrée avec des structures spécialisées de production, conditionnement et expédition par produit ou gamme de produits, sans plate-forme centralisatrice et avec une logistique externalisée, explique Anne-Lise Billant, directrice générale et commerciale d’Ydeal. Cette organisation assure une parfaite maîtrise des flux, une grande réactivité et permet de gagner en fraîcheur du produit. L’équipe commerciale, basée à Vertou, travaille en relation directe avec les producteurs, ce qui permet de s’ajuster en temps réel aux demandes des clients. »
Rapide référencement en distribution
Pas moins de 16 000 t de légumes devraient être produites en 2020, dont 9 000 t de tomates (petits fruits, grappe, côtelées), 1 800 t de mâche (coquille, plateau, grandes feuilles), 1 000 t de jeunes pousses (roquette, mesclun, épinards), 1 800 t de poireaux primeurs et 700 t de carottes botte, pour 60 M€ de chiffre d’affaires. Toutes les exploitations sont certifiées HVE et l’OP propose des tomates Zéro résidu de pesticides et a banni la barquette plastique pour toutes ses tomates.
Après huit mois d’activité, Ydeal est déjà référencé dans 80 % des enseignes de la grande distribution et auprès de grossistes locaux. « Ydeal a toute sa raison d’être du fait de son agilité, de l’attention portée aux attentes des clients, de l’expertise des maraîchers et du besoin de transparence et de proximité exprimé par les consommateurs », souligne Anne-Lise Billant. D’ici deux à trois ans, 8 ha de serres verre supplémentaires devraient s’ajouter aux 36 ha existants et aux 500 ha de plein champ. L’OP est également ouverte à l’intégration de nouveaux producteurs partageant les mêmes valeurs.