Né le 27 juin 2003, le Triangle Vert regroupe cinq communes au sud de Paris, celles de Marcoussis, de Saulx-les Chartreux, de Champlan, Nozay, Villebon-sur-Yvette, ainsi que leurs agriculteurs, et les accompagne dans leurs projets portant sur l’agriculture périurbaine.
Futura Gaïa, qui conçoit des solutions d’agriculture verticale sur sol vivant à destination du monde agricole associe agronomie de précision et technologie de pointe. L’entreprise pourra dupliquer dès 2021 l’ensemble des solutions mises au point dans sa ferme pilote. Cette exploitation type permettra de valider définitivement le modèle d’affaires et la pérennité des futures fermes. Leur déploiement devrait servir en circuit court aussi bien les marchés de l’alimentation que de la transformation industrielle.
La Métropole Aix-Marseille Provence s’engage pour soutenir une agriculture multifonctionnelle au service du territoire. Dans le cadre du Projet Alimentaire Territorial (PAT), elle loue le foncier agricole, de la Maussanne, dans le 11ème arrondissement.
La Ferme des Volonteux, est une coopérative agricole ultra locale, située à Beaumont-lès-Valences. Exemple d'agriculteurs qui mutualisent leurs moyens de production, en zone péri-urbaine.
La Klorane Botanical Foundation, pour la 6e édition de « Botany for Change », prévoit de transformer l'axe autoroutier A1 entre Paris et Roissy en une ceinture écologique nourricière et heureuse. Cet appel à projets est ouvert aux étudiants en horticulture et architecture du paysage.
Accompagnée par Unitec, la startup bordelaise Elzeard annonce le lancement d’une plateforme de crowdfunding pour soutenir la campagne de test de son application de gestion de production, d’aide à la décision et de pilotage dédiée aux producteurs maraichers et légumiers. L’objectif ? Accompagner et aider les maraîchers et légumiers dans leur quotidien au cœur d’un marché en pleine évolution grâce à un « compagnon numérique ».
La ZAC Intercampus d'Amiens (80) est un nouveau quartier situé à 20 min du centre-ville, et juste à côté de l'hôpital sud et de l'université. Ancrée dans ce territoire, cette zone vise à construire un tissu ville-campagne vertueux en explorant la thématique alimentation-santé, tout en répondant aux défis du changement climatique.
La Milpa conçoit et intègre l'agriculture urbaine productive en faveur de la biodiversité dans la gestion de ses espaces verts. C'est ce qu'elle a mis en place notamment dans son dernier projet de jardin en libre service à Toulouse, pour lequel les résidents ne paient pas un centime de plus.
Depuis 2014, le potager de l’association Potatoit a investi le campus de Pont de Bois, à Villeneuve-d’Ascq. Le but est assez simple : les étudiants participent à des ateliers ludiques, cultivent des légumes et partagent un moment entre amoureux de la nature. Avec Olympe Bonnet, pour Vozer, le 20 septembre 2020
L'île aux fruits, association animée par une poignée d'amiénois engagés, a fait le pari de mettre à profit les hortillonnages de la ville afin d'établir des circuits courts d'alimentation. Avec un marché local, une ferme pédagogique, un food-truck, une cuisine, et un service de commande de paniers de légumes en ligne, ce projet a su tirer avantage de sa ville en innovant pour le retour de la nature par le biais de l'alimentation locale et bio.
Dans le cadre du projet de déploiement d’un écoquartier solidaire sur l’île de Nantes, une ferme urbaine en construction verra le jour en 2021. D’ici là, l'association La SAUGE expérimente déjà une ferme dans la halle aux fleurs de l’ancien MIN de Nantes, site provisoire baptisé l’Agronaute. Cette activité lui permet de tester et d’améliorer le modèle économique de la ferme ainsi que ses techniques de production avant qu’elle rejoigne le site des 5Ponts.
La ferme pilote de La Durette se trouve dans la ceinture verte d’Avignon. Ce projet d’agriculture péri-urbaine est mené par quatre agriculteurs, avec le GRAB* . Leur mission repose sur l’amélioration des techniques et des systèmes en agriculture biologique, en particulier sur une version d' agroforesterie, avec la cohabitation de fruits, de légumes et de vignes.
Face à l'accroissement de la spéculation foncière en milieu rural, qui rend difficile l'accès à la terre et le développement d'alternatives agricoles, des organisations citoyennes se mobilisent pour proposer des solutions nouvelles. En Loire Atlantique, la coopérative Passeurs de Terres invente un modèle d'acquisition et de gestion foncière innovante au service d'une agriculture de demain.
Au sein d’une métropole soumise à une forte spéculation foncière, Murviel-Les-Montpellier (Hérault) a cédé près de 40 ha de terres à un éleveur de chèvres. Outre un souci de relocaliser des productions alimentaires saines dans le périurbain, la mairie y a vu une solution pour lutter contre les friches et les incendies, et rouvrir les milieux.
Le salon international de l’agriculture 2020 a marqué le lancement officiel du projet Né d’une seule ferme. L’enthousiasme des éleveurs et des visiteurs-consommacteurs a convaincu la strat-up de la pertinence de son offre de services et la crise sanitaire la renforce. Il s'agit d'installer des "micro-laiteries" dans les fermes afin que les éleveurs créent leur yaourts, essentiellement. Près de 100 éleveur, dans toute la France sont déjà prêts à intégrer le système.
Guillaume Tournaire est chargé de mission politiques européennes à Grenoble-Alpes Métropole. Il nous parle du projet LOS DAMA, financé par le programme Interreg Espace Alpin.
Inaugurée en juillet 2019, l'AgroCité de Bagneux, conçue pour le réseau R-Urban et ses partenaires dont Bagneux Environnement est une proposition d'aménagement d'un site de 1600 m2 avec de l'agriculture urbaine qui inclura un RecycLab, une Ressourcerie, un FabLab, un café solidaire, des aménagements favorisant la biodiversité et la transition écologique portée par les citoyens.
" Ils représentent la première forme d’agriculture urbaine en surface et en population concernée. " D’après l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France (IAU), c’est dans les jardins collectifs que se joue l’avenir de la production en ville. Rien qu’à Paris, la mairie recense 131 jardins partagés. L’IAU leur attribue à la fois "une forte écologisation des pratiques", sans pesticides ni engrais chimiques et "des valeurs sociales, éducatives".
Répondant à la fois au déclin du maraîchage urbain et à la volonté des citadins de consommer local, les fermes périurbaines s’avèrent en plein essor, tout comme la vente en circuit court.