Perri Chaplin a été atteinte d'un cancer du sein à 32 ans, en plein milieu de la pandémie de la Covid-19. Elle explique comment, par souci d'approvisionnement alimentaire pour sa famille, elle a développé un jardin chez elle, ce qui lui a permis de se sentir en meilleure santé mentale et physique. La recherche scientifique suggère les effets bénéfiques de ces pratiques pour les convalescents.
L'état de la recherche scientifique
Malgré la faiblesse physique des patients guéris du cancer, il est généralement conseillé de garder une activité physique raisonnable. Le Conseil Américain du Cancer encourage même une pratique physique peu intense, comme le jardinage, qui permettrait de réduire les effets secondaires des traitements, d'accélérer le rétablissement, d'améliorer la qualité, et même de diminuer les chances du retour d'un cancer.
Les effets du jardinage chez soi après une guérison à un cancer ont fait l'objet d'une étude, dirigée par Wendy Demark-Wahnefried, professeur à l'Université d'Alabama. Elle encourage cette pratique qui permet de retrouver une forme physique stable après quelque temps. Le jardinage est de même logiquement corrélé avec une alimentation quotidienne plus saine.
La scientifique met aussi en lumière le gain de sens et la ré-appropriation de sa valeur personnelle qui découlent du jardinage. C'est une « mesure qui indique l'impact (mental et physique) de l'impression de participer à la communauté sur les malades ».
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