Le pionnier des terreaux "bas carbone", la société Florentaise a lancé son introduction en Bourse sur le marché Euronext Growth® Paris. Son président Jean-Pascal Chupin nous explique sa vision du secteur et comment il souhaite se développer à l'international et permettre en même temps de réduire l'exploitation des tourbières. Il pourrait devenir le "passage obligé' pour la fabrication de ce terreau "écologique".
Quelle est la particularité de votre terreau par rapport aux autres du marché ?
Nos terreaux favorisent la préservation des tourbières. On se trouve aujourd'hui devant un enjeu écologique majeur pour lutter contre le réchauffement climatique. Les tourbières sont en effet des zones humides qui représentent 3% de la surface terrestres mais qui renferment à elles seules 33% du CO2 et hébergent 50% de la biodiversité. Près de la moitié de ces tourbières sont aujourd’hui abîmées en raison de leur surexploitation notamment pour la fabrication des terreaux. Dans leur grande majorité, ces terreaux incluent encore de la tourbe alors que le marché des terreaux est appelé à s’étendre sous l’impulsion de la végétalisation des villes et du développement des cultures hors sol. Ce marché représentait, en 2017, 112 millions de m3 dans le monde pour un volume d’affaires estimé à 6,7 milliards d’euros. Il devrait atteindre 28,3 milliards d’euros à l’horizon 2050.