Le colloque organisé par l'Adivet* a été un moment riche et précieux, du dire des participants eux-mêmes où des chefs d'entreprise, des techniciens, des scientifiques et des politiques ont pu échanger sur les bonnes pratiques et les pistes à suivre pour repenser l'usage de l'eau en ville. Les solutions fondées sur la nature sont une priorité pour adopter une approche réfléchie à l'atténuation des conséquences du changement climatique..
Le colloque de l'Adivet ouvert et animé par son président Frédéric Madre à la Défense place l'eau au coeur des exposés, dans le contexte de déréglement climatique. L’eau est un bien précieux – l’été 2022 l’a montré – mais également, lorsqu’elle s’abat sur la ville de façon soudaine et violente, elle peut se révéler problématique à gérer. Avec le dérèglement climatique, à de (longues) périodes de sécheresse, peuvent succéder des épisodes pluvieux souvent intenses. Comment faire face, avec et grâce au végétal à ces situations climatiques très inquiétantes ? Des solutions et une réglementation mises en avant à cette rencontre où se sont succédés des spécialistes de météo France, du Cerema, des ministères, et des spécialistes de l'eau, du végétal, du bâti
L'eau en milieu urbain
Les villes ont de moins en moins de sols perméables capables d’absorber de grandes quantités d’eau et la voirie peut être vite saturée, provoquant des pollutions des milieux naturels et des inondations. Tandis que dans un espace naturel, environ 50 % de l’eau est infiltrée, cette proportion peut tomber à 5 % dans un environnement urbain. L'objectif est de retenir ce serai-ce qu'une infime portion de cette ressource pour rendre l'espace urbain plus vivable.