La ville et l’Eurométropole de Strasbourg ont installé, le 15 septembre 2021 un comité partenarial de l’alimentation qui réunit l’ensemble des partenaires institutionnels du monde agricole et alimentaire, de la production à la distribution en passant par la transformation. Il doit co-construire, d’ici 12 mois, un Pacte pour l’alimentation en associant professionnels, associations et habitants-es. Explications
Ce pacte devra être le reflet d’"une stratégie collective de résilience alimentaire qui permette de répondre aux enjeux climatiques, économiques et sociaux du territoire, tout en réduisant les inégalités sociales de santé et en favorisant la santé environnementale", explique la ville de Strasbourg, dans son communiqué de presse.. « Je me réjouis qu’un travail commun et collectif puisse être initié autour d’enjeux d’importance qui ont été révélés avec force lors de la pandémie du Covid19. Notre résilience alimentaire et notre capacité à nourrir l’ensemble des habitantses ne doit pas être sous-estimée, ni surestimée. Au regard des enjeux et des besoins, nous souhaitons la renforcer » indique Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg.
L’installation de ce comité intervient dans le cadre du renouvellement du Label national Projet Alimentaire Territorial pour la période 2021-2026 et du soutien du Plan de Relance qui vient d’attribuer des aides de plus d’1,3 million d’euros à 12 porteurs de projet du territoire. « Ce soutien exceptionnel nous permettra de réaliser nos ambitions tout en travaillant davantage de manière transversale et coordonnée, en privilégiant la participation des citoyens-nes et l’innovation sociale. Car nous souhaitons, sur cette question de l’alimentation - le besoin le plus essentiel, le plus partagé - donner corps, en confiance, à notre résilience collective tout en valorisant notre terroir, notre culture culinaire, nos savoirfaire et nos atouts. » ajoute Pia Imbs, présidente de l’Eurométropole de Strasbourg.
Travail sur l'empreinte carbone
Ce comité partenarial aura également pour objectif de travailler sur l’empreinte carbone liée à l’alimentation en trouvant les meilleurs leviers pour accélérer la transformation écologique et aller vers davantage d’autonomie alimentaire pour le territoire de l’Eurométropole, en lien avec les bassins de vie voisins. « Au-delà de l’enjeu de santé publique, cette démarche autour de l’alimentation constitue un champ d’action assez nouveau et stratégique pour répondre aux enjeux de lutte contre le dérèglement climatique que nous nous sommes fixés dans le cadre du Plan Climat 2030. L’alimentation, en comptant les pertes et le gaspillage alimentaire, fait partie des cinq principaux contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre » souligne Danielle Dambach, présidente déléguée de l’Eurométropole de Strasbourg.