Woodlight, entreprise de recherche en biotechnologies veut développer des plantes bioluminescentes, pour limiter la sur-consommation d'énergie, mais aussi revégétaliser et dépolluer les villes. Une solution qui nous a été présentée par sa co-fondatrice Rose-Marie Auclair et par Jean-Philippe Herzog directeur général délégué de VHM Groupe avec qui Woodlight travaille sur un projet de mobilier urbain.
La société a été créée en juillet 2018 par Ghislain et Rose-Marie Auclair, qui nous révèle que c'est un voyage à New-York qui "leur a fait prendre conscience combien l'absence d'arbre, l'omniprésence du béton, la surconsommation d'énergie, ou encore la pollution, étaient bien les probématiques des métropoles d'aujourd'hui". Biologistes de formation, ils ont souhaité "appliquer leur savoir-faire et leurs compétences pour rendre les villes plus vertes et plus écologiques".
Woodlight mime chez les plantes ce que la nature sait déjà faire dans d'autres organismes.
Une forme de luminescence existe chez de nombreux êtres vivants comme la luciole, certains champignons et animaux marins. C'est une réaction enzymatique entre deux molécules, la luciférase et la luciférine, qui permet à ces organismes de produire de la lumière. En transférant cette réaction chez des plantes, les biologistes peuvent les rendre bioluminescentes. Les produits de luminère élaborés par l'entreprise seront donc durables, utilisables sous diverses latitudes, et offriront un pannel infini de possibilités en terme de design. Le caractère innovant du projet est "qu'il combine les avantages naturels des plantes avec un système de bioluminescence développé en laboratoire".