Le projet SEMOIRS a porté sur sept micro-fermes illustrant la diversité de cette forme d’agriculture urbaine (importance relative de la production alimentaire et d’autres activités, type de sols sur lesquelles elles sont développées…), localisées à Paris ou en Petite Couronne, unité territoriale du projet. Un webinaire de présentation a lieu le 29 juin.
L’objectif du projet SEMOIRS a été d’évaluer les services écosystémiques rendus par les micro-fermes urbaines, en considérant plusieurs services : support de biodiversité, approvisionnement, régulation et services culturels, afin d’apporter aux acteurs de la ville des éléments pour une meilleure gestion de cette forme
d’agriculture urbaine et de leurs sols. Une série d'indicateurs ont permis d'appréhender ces différents services.
Le projet s’est appuyé sur des compétences variées dans une démarche pluridisciplinaire : pédologues, agronomes, écologues, sociologues et paysagistes et a associé des porteurs de projets de micro-fermes.
Pourquoi cette étude
L’augmentation de la population urbaine, la demande en produits frais de proximité et le besoin croissant de nature en ville stimulent l’engouement pour l’agriculture urbaine, notamment dans les pays industrialisés. De nouvelles formes émergent, telles que les "micro-fermes urbaines", dont l’activité
de production alimentaire est étroitement imbriquée avec des activités de loisir, pédagogiques ou à vocation sociale.
Alors que les attentes sont fortes vis-à-vis de ces composantes d’une trame verte et des services écosystémiques qu’ils pourraient rendre à la ville, ceux-ci ne sont pas vraiment connus et surtout encore évalués. D'où l'intérêt de cette approche.
Cinq laboratoires de recherche : UMR ECOSYS (INRAE et AgroParistech), UMR SAD-APT (INRAE et AgroParisTech), UMR LSE (INRAE et Université de Lorraine), UMR GENIAL (INRAE et AgroParisTech) et UMR TELEMME (Université Aix-Marseille).
Autres partenaires : EXP’AU (Expertise en Agricultures Urbaines) et l’IAU (Institut d’Aménagement et d’Urbanisme).
Financement par l'ADEME