Dans son message à l’attention des candidats à l’élection présidentielle, France urbaine* consacre une fiche à l’alimentation, comportant 13 propositions concrètes.
Alors que plusieurs candidats à l’élection présidentielle participent au grand oral sur le thème de l’agriculture organisé par le Conseil de l’agriculture française **, les élus des grandes villes, agglomérations et métropoles, réunis au sein de France urbaine, présentent leurs propositions en matière d’agriculture et d’alimentation.
L'objectif pour l'association est de : "renforcer la transition vers un système agricole et alimentaire durable.L’urgence écologique, la crise sanitaire, l’accroissement de la demande d’aide alimentaire ainsi que la hausse des prix alimentaires constatée au niveau mondial renforcent la nécessité d’engager une mutation rapide des modes de production et de consommation".
Les grandes villes, agglomérations et métropoles, qui représentent 40% des consommateurs français "en première ligne" affirment agir déjà, au niveau national, européen et international, "en faveur d’une alimentation durable, responsable et solidaire par la commande publique et la fourniture de repas, par la tarification sociale, les marchés alimentaires, le développement de dispositifs d’insertion, par le développement de l’agriculture urbaine et d’actions de sensibilisation".
de la chaîne de valeur ainsi qu’au rayonnement de la gastronomie française", insiste France Urbaine
Les principales propositions de France urbaine
-Co-construire en début de mandat une feuille de route pluriannuelle et interministérielle en évitant la multiplication des appels à projets et les stratégies « en silos » ;
-Prévoir une exception agricole et alimentaire pour les achats publics, afin de promouvoir les circuits-courts de proximité et les achats locaux ou encore les boucles locales alimentaires ;
-Développer les leviers des territoires urbains en matière de foncier et de droit des sols afin de faciliter l’installation et le maintien d’exploitations ;
-Renforcer l’orientation des dispositifs de distribution - notamment les marchés d’intérêt nationaux - et des plateformes logistiques vers la prise en compte des circuits-courts locaux ;
-Soutenir le rôle des territoires urbains dans la mise en réseau des acteurs de l’alimentation et de la lutte contre la pauvreté, en favorisant un pilotage territorialisé des financements locaux, nationaux et européens, et en définissant une gouvernance de l’aide alimentaire plus efficace.
Les élus de France urbaine veulent "une approche globale, inclusive, de proximité et partenariale : l’alimentation s’inscrit au cœur d’un continuum de politiques au sein duquel les grandes villes, agglomérations et métropoles assument un rôle d’ensemblier. Si certaines impulsions nécessitent l’intervention de l’Etat, chaque territoire doit définir ses priorités et mobiliser ses ressources et ses singularités".
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