Lors du dernier Congrès International de l’Horticulture (IHC), deux symposium ont particulièrement traité du végétal en ville : les n°7 "Sur les villes plus vertes améliorant les services écosystémiques dans un monde en changement climatique" et n°8 "Les progrés de l'agriculture verticale". Extraits, avec Vegepolys Valley.
Le contexte local et mondial est marqué par plusieurs éléments. Tout d'abord, le changement climatique : il est nécessaire d’atténuer ce phénomène et ses conséquences, d’adapter les écosystèmes et d’accroître leur résilience et l’écosystème urbain est concerné au même titre que les autres. Ensuite, l'urbanisation croissante : ce phénomène est appelé à s’intensifier. D'autre part, les habitants des aires urbaines expriment le besoin d’accès à la nature, renforcé ces dernières années du fait du contexte sanitaire. Enfin, l’évolution des régimes alimentaires est également un phénomène observé et qui devrait se poursuivre.
de fruits, légumes, noix et légumineuses de 50% d’ici à 2050.
Pour répondre à ces enjeux, l’intégration du végétal en ville doit être renforcée. Tout d'abord, par le verdissement des villes. De plus en plus de techniques se développent, qu’elles soient conventionnelles (parcs, jardins…), non conventionnelles (toits des abribus…) ou à fonction nourricière (agriculture urbaine). Mais comment verdir lorsque peu ou pas de surfaces sont disponibles ? Ensuite, l’évolution des régimes alimentaire suppose d’adapter la production à la consommation, dans un contexte d’augmentation du nombre d’habitants en ville. L’agriculture urbaine est une des solutions à exploiter pour accroître l’autonomie alimentaire des villes. Enfin, où se situe la recherche mondiale sur ces questions ? L'origine des publications révèle la part importante des organismes européens (plus de 50%) même si la localisation du salon peut introduire un biais.