Dans un communiqué de presse, Mikaël Mercier, Président de Val’hor et pépiniériste, informe sur les différentes pistes de solutions pour sauver les filières du végétal. " Nous avons deux combats à mener : freiner la propagation du virus, sauver nos entreprises percutées de plein fouet par cette crise."

Mickaël Mercier tient à remercier les acteurs de la filière pour leurs actions au quotidien : les dons, les mesures prises pour protéger leurs salariés et clients, leur sens des responsabilités et des priorités. "Nous entrons dans la phase d’évaluation et de recherche de solutions pour rester vivants : les hommes et les entreprises. Spécialistes du végétal, nous savons combien la nature, le vivant, savent se re générer, être forts et beaux. Soyons-en convaincus ! Il en va de notre avenir."

 

Les résultats de l’enquête filière

 

Le président de l’interprofession indique que 1 446 entreprises : horticulteurs, pépiniéristes, semenciers, fleuristes, jardineries, entreprises du paysage, paysagistes concepteurs ou autres professionnels de la filière ont répondu, les  23 et 24 mars, à l’enquête sur la filière du végétal. "Cela a permis au Conseil d’Administration de VAL’HOR de formuler des demandes objectives et étayées pour la réunion du Conseil Européen des ministres de l'Agriculture du mercredi 25 mars".

 

Perte de chiffre d’affaires de 86 %

 

Les estimations en perte de chiffre d’affaires sont de - 86% par rapport à la même période l’an dernier. "La situation de nombreuses entreprises est alarmante à très court terme compte tenu de la saisonnalité de notre métier et du caractère périssable de notre produit. Les mesures annoncées ne suffiront pas à combler les déficits prévus. (…) Il faut que l’on puisse réfléchir au plus vite ensemble à un plan de soutien massif, national et/ou européen, si l’on ne veut pas voir sacrifiée notre filière."

 

L'accompagnement de Val'hor