Les agriculteurs français sont favorables à la transformation écologique, mais veulent des solutions et des normes acceptables. C'est ce que révèle l'enquête d’opinion nationale réalisée par Veolia et Elabe auprès des agriculteurs, axée sur leur perception du changement climatique et leur acceptabilité des solutions écologiques.
Dans un contexte de contraintes économiques et réglementaires croissantes pesant sur l’agriculture française, Veolia* et Elabe ont mené une enquête d’opinion nationale auprès des agriculteurs, axée sur leur perception du changement climatique et leur acceptabilité des solutions écologiques.L’étude montre que les agriculteurs sont convaincus que c’est pour eux un sujet vital et qu’il y a urgence à agir. Dans le même temps, ils cherchent à maintenir voire améliorer la rentabilité économique de leurs exploitations.
Contrairement aux idées reçues, les agriculteurs ont un rapport pragmatique aux normes : loin de les rejeter par principe, ils les jugent utiles pour protéger le consommateur, le milieu naturel et eux-mêmes, mais inadaptées aux réalités de leurs métiers. Aujourd’hui la majorité des agriculteurs ne sait pas comment résoudre l’équation du rendement et de l’adaptation, et se sent démuni pour passer à l’action.
Les principaux enseignements de l’étude
L’urgence de la transformation écologique des exploitations menacées par la crise climatique : 67% des agriculteurs sont convaincus que l’action coûtera moins cher que l’inaction. Ils estiment que les dégâts et la perte de rendement dûs au dérèglement climatique seront plus importants que les investissements nécessaires pour la transition écologique de l'agriculture.
Plus d’un agriculteur sur deux identifient des voies de passage vers la transformation écologique, notamment par la sobriété hydrique et l’utilisation d’énergie décarbonée.