Antoinette Guhl, vice-présidente déléguée à la Nature en ville, à la Biodiversité et à l’Agriculture à la Métropole du Grand Paris a engagé de vastes actions pour la mandature. Parmi les avancées qu'elle cite : celle d'avoir fait adopter un minimum de 30 % de pleine terre dans les Scot*. Elle détaille pour agri-city.info sa feuille de route.
Quelle sont vos objectifs, en tant que vice présidente de la Métropole en charge des sujets de nature, biodiversité et agriculture ?
Le Conseil métropolitain a validé en avril 2022 à l’unanimité le Plan Biodiversité métropolitain que j'ai présenté et qui traduit les enjeux de l’Atlas de la biodiversité ( voir encadré, ndlr) en une stratégie et un programme d’actions. Ce plan biodiversité se structure autour de trois axes déclinés en 13 objectifs. Afin de répondre au dérèglement climatique et d’initier rapidement une inversion de l’érosion de la biodiversité, la Métropole s’engage ainsi à mobiliser 80 millions d’euros d’ici à 2030 pour des projets d’investissement en faveur des 131 communes métropolitaines. Il m'a paru en effet essentiel, dès mon arrivée, dans la continuité de ce qui avait déjà été engagé par mon prédécesseur, Daniel Breuiller de réaliser un inventaire de la biodiversité. Nous avons ainsi recueilli plus de 900 000 données essentielles à l'action.
Parmi ces objectifs, quels sont ceux qui vous tiennent particulièrement à coeur ?
Ce qui s'avère être une grande évolution, dans la démarche globale de préservation de la biodiversité est cet objectif de pleine terre, inscrit désormais dans le Scot. En effet, avec la trame verte et bleue, il s'agit également de préserver la trame brune. Le Scot fixe le cadre de cohérence des PLUi. Il va ainsi exister une véritable exigence de végétalisation et de désimperméabilisation.