Alexandra Devaux, ancienne salariée d'une maison de champagne et membre de la Ferme Rémoise".
Sur Reims, si certaines associations sont très actives sur le bio ou l'économie circulaire, nous souhaitions donc nous impliquer à notre tour et aller plus loin en favorisant l'implantation de fermes urbaines respectueuses de l’environnement et des écosystèmes. » « Nous voulons devenir une couveuse de projets autour de l'agriculture urbaine et locale, de l’économie circulaire, valoriser la biodiversité et sensibiliser la population, ajoute Pierre-François Berrier, ingénieur éco-environnement de métier et autre membre actif de l'association. En bref, créer de la valeur tant au niveau de l'économie locale que du bien-être de la population ».
Après quelques mois de gestation, « pour mieux connaître le territoire et se faire connaître des instances locales », l'association, forte de 25 membres, sort aujourd'hui de l'ombre pour clamer un peu plus fort ses ambitions. « Nombreux sont ceux qui souhaitent se lancer dans ce type d'agriculture, mais il y a un trou dans la raquette qu'il est nécessaire de combler, poursuit Pierre-François Berrier.
Les porteurs de projets sont souvent seuls et les terrains souvent chers. Notre mission, c'est donc de les accompagner et de les aider à s'installer, notamment en étant la courroie de transmission entre ceux qui possèdent un lopin de terre inutilisé et ceux qui pourraient les exploiter. »
A terme, l'association entend ainsi devenir une sorte d'incubateur spécialisé dans l'agriculture urbaine. Une nouvelle étape pour la Ferme Rémoise qui appelle maintenant tous les porteurs de projets de maraîchage et d'élevage ou d'autres activités connexes, telles que le vélo-compostage ou l'horticulture, à les rejoindre, et en même temps, tous les propriétaires fonciers intéressés par leur démarche, privés, entreprises et collectivités, à les contacter.