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Agriculteur ougandais et entrepreneur social, Edie Mukiibi est le nouveau président de Slow Food International, mouvement qui a pour objectif de sensibiliser les citoyens à l'écogastronomie et à l'alterconsommation. Il succède au fondateur, Carlo Petrini, qui dirigeait le mouvement depuis 1986.

Au début des années 1980, un groupe de gourmets piémontais, menés par Carlo Petrini, porte un nouveau regard sur l’alimentation, l’agriculture et la gastronomie. En 1986, ce mouvement devient protestataire et militant, en réaction à l’implantation d’un Mac Do au cœur de la Rome historique. Il choisit de se nommer Slow Food par opposition à l’invasion de la « malbouffe » et du fast food. En 1989, ces activistes précurseurs se réunissent à Paris avec quelques intellectuels et amis du goût et décident de fonder un mouvement international d’ « oeno-gastronomes ». Slow Food ne cessera de croître et de diffuser son influence, à partir de l’Italie et dans le monde entier. Très rapidement, les notions de sauvegarde de la biodiversité, de préservation de l’environnement et de juste rémunération des producteurs sont devenues essentielles et constituent aujourd’hui le fondement des valeurs du mouvement Slow Food.

« Les plus petites actions de nos communautés apportent un espoir concret et un impact positif dans nos vies, car nous sommes une famille mondiale : ce qui affecte l’un de nous, nous affecte tous, quelles que soient nos différences géographiques, sociales et culturelles. En tant que Slow Food, il est important d’être conscient qu’une petite action prise localement peut avoir un impact énorme ailleurs », a déclaré Edie Mukiibi. « En tant que mouvement axé sur l’impact dans le processus de renouvellement et de régénération non seulement de lui-même, mais aussi de la planète, le moment est venu de reconstruire, de renforcer et de renouveler nos efforts vers un monde où chacun a accès à une nourriture bonne, propre et équitable. J’appelle toutes les cultures de la jeunesse à faire partie de la révolution Slow Food, qui se soucie autant qu’elles de remettre la planète sur la bonne voie. »