Dans le cadre de son travail de prospective Transitions2050 sur les solutions pour atteindre la neutralité carbone, l’ADEME organise un webinaire thématique le 2 juin prochain sur les enjeux autour de l'alimentation et l'agriculture.
« Transition(s) 2050. Choisir maintenant. Agir pour le climat » est une prospective qui peint quatre chemins cohérents et contrastés pour atteindre la neutralité carbone en France en 2050 (voir encadré). Ils visent à articuler les dimensions technico-économiques avec des réflexions sur les transformations de la société qu’elles supposent ou qu’elles suscitent.
Les secteurs suivants y sont détaillés : ceux qui relèvent de la consommation (l’aménagement du territoire, le bâtiment, la mobilité et l’alimentation) ; ceux qui constituent le système productif (l’agriculture, l’exploitation des forêts et l’industrie), ceux qui forment l’offre d’énergie (le gaz, le froid et la chaleur, la biomasse, les carburants liquides et l’hydrogène) ; ceux qui constituent des ressources (la biomasse et les déchets) et les puits de carbone. Ces secteurs sont également analysés au regard de leurs impacts, lorsque cela a été possible, sur l’eau, les sols, les matériaux et la qualité de l’air.
Le webinaire Alimentation, Agriculture, Sols et Services environnementaux liés (biomasses non alimentaires, puits de carbone…) aura lieu le 2 juin de 9h30 à 12h30. L'inscription est gratuite mais obligatoire.
Intervenants : Sarah Martin, Antoine Pierart, Audrey Trevisiol.
Les quatre Quatre chemins « types » pour conduire la France vers la neutralité carbone :
1/ Génération frugale : Des transformations importantes dans les façons de se déplacer, de se chauffer, de s’alimenter, d'acheter et d'utiliser des équipements, permettent d'atteindre la neutralité carbone sans impliquer de technologies de captage et stockage de carbone, non éprouvées et incertaines à grande échelle.
2/ Coopérations territoriales : La société se transforme dans le cadre d’une gouvernance partagée et de coopérations territoriales. Organisations non gouvernementales, institutions publiques, secteur privé et société civile trouvent des voies de coopération pragmatique qui permettent de maintenir la cohésion sociale.
3/ Technologies vertes : C’est le développement technologique qui permet de répondre aux défis environnementaux plutôt que les changements de comportements vers plus de sobriété.
4/ Pari réparateur : Les modes de vie du début du XXIe siècle sont sauvegardés, mais le foisonnement de biens consomme beaucoup d’énergie et de matières avec des impacts potentiellement forts sur l’environnement.
Illustration ADEME