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Transition vers l'agro-écologie

 "Pour une transition agroécologique par l’échange et le partage" tel est l'accroche du nouvel appel à projet lancé le 17 février 2020 par la fondation Daniel et Nina Carasso, la FADEAR, les réseaux CIVAM et Trame, ainsi que la FNCUMA. Ces organisations s’associent pour promouvoir une transition massive vers l’agroécologie par l’échange et le partage entre des collectifs d’agriculteurs.

"Cet appel à projets vise à soutenir les échanges d’expériences entre des collectifs d’agriculteurs issus de trajectoires de développement différentes, n’ayant pas l’habitude de pratiquer entre eux des échanges, et souhaitant s’enrichir mutuellement de leurs pratiques agroécologiques respectives", détaillent les protagonistes.

 

Connecter les réseaux d'agriculteurs

 

"Il a pour objectif de connecter les communautés d’agriculteurs intéressées pour s’engager dans la transition agroécologique et celles bénéficiant d’un retour d’expérience significatif, afin de nourrir leurs connaissances respectives.

L’appel s’adresse donc à des collectifs désireux de s’ouvrir vers d'autres, en dehors de leurs réseaux habituels, et avec qui ils n’ont pas l’habitude d’échanger. "Nous recherchons des projets initiés et élaborés par les collectifs d’agriculteurs eux-mêmes dans une logique ascendante", expliquent les protagonistes.

 

Diffusion des savoirs

 

"Ces échanges doivent avoir pour objectif de diffuser les savoirs empiriques, techniques et de pratiques agroécologiques adaptés au territoire. Nous souhaitons que les collectifs d’agriculteurs puissent échanger sur leurs pratiques agroécologiques, présenter mutuellement leurs retours d’expériences et les résultats (économiques, écologiques, etc.) de ces pratiques, débattre de leurs pertinences et de leurs réplicabilités. Ces échanges peuvent se nourrir des enjeux propres au territoire, et permettre par exemple d’identifier des synergies entre les agriculteurs et les types de productions différents sur le territoire considéré, par exemple certaines productions produisant en excès de la matière organique dont d’autres auraient besoin.

Ces échanges peuvent éventuellement aussi permettre un dialogue entre les agriculteurs et d’autres acteurs du territoire, questionner le rôle des agriculteurs pour ses habitants. Les projets peuvent donc associer d’autres acteurs des territoires : les consommateurs, associations de protection de l’environnement, enseignement agricole, collectivité territoriale etc.

Réflexion

"Notre agriculture et notre alimentation sont au croisement de multiples (dés)équilibres : leurs formes les plus intensives et industrielles contribuent à la dégradation de la biodiversité, au dérèglement climatique, aux pandémies d’obésité, de maladies cardiovasculaires et de cancers (...). Elles paupérisent une partie des agriculteurs, vident les campagnes, tandis que se concentrent les pouvoirs économiques et que se creusent les inégalités. Une part croissante des consommateurs souhaite un changement profond et rapide (...).Des efforts toujours plus vigoureux sont déployés de la part de très nombreux agriculteurs, de la société civile, d’institutions, des mangeurs et citoyens".

 

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