Le fonds vert destiné à accélérer la transition écologique dans les territoire est entré dans sa phase opérationnelle. Les collectivités ou porteurs de projet peuvent consulter les formulaires sur la plateforme Aides-territoires déposer leur demande d’aide fonds vert. Parmi les thématiques retenues, la renaturation des villes ou encore le soutien à la valorisation des biodéchets.
Annoncé le 27 août 2022 par la première ministre Elisabeth Borne et effectif depuis début janvier, le fonds vert est doté de 2 milliards d’euros de crédits déconcentrés aux préfets. Il est destiné à financer des projets présentés par les collectivités territoriales et leurs partenaires publics ou privés dans trois domaines : Le renforcement de la performance environnementale dans les territoires, l'adaptation des territoires au changement climatique et l'amélioration du cadre de vie. Au-delà de leurs impacts environnementaux, elles ont aussi des effets positifs sur la sécurité, la santé, le bien-être. Elles augmentent la résilience des territoires et la qualité de vie des habitants.
Pour tout comprendre de ce dispositif, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires met à disposition des porteurs de projets et des services instructeurs, des cahiers d’accompagnement pour chacune des 13 thématiques* du fonds. Parmi celles-ci, figurent la renaturation des villes, la biodiversité, le soutien au tri à la source et valorisation des biodéchets, ou encore le recyclage foncier.
Zoom sur la thèmatique "Renaturation des villes".
Dans le cadre de ce fonds, le terme "nature en ville" recouvre un ensemble de dispositifs contribuant à préserver ou recréer, au sein des milieux urbains, des espaces de nature dans un but d’adaptation aux conséquences du changement climatique, notamment en visant le rafraîchissement urbain. Il inclut des co-bénéfices pour les populations d’espèces sauvages ou domestiquées, les services écosystémiques ainsi que le développement d’espaces à vocation agricole ou de jardinage.
Les actions éligibles au fonds doivent contribuer à :
- la renaturation des sols et espaces urbains : création, restauration, gestion écologique de parcs et jardins, végétalisation des espaces publics (alignement et végétalisation des pieds d’arbres), projets d’agriculture urbaine favorables à la biodiversité, restauration écologique (stabilisation et renaturation des sols, etc.) ;
- la présence de l’eau et des milieux aquatiques en ville : restauration du réseau hydrographique (réouverture ou renaturation de cours d’eau, reméandrage, stabilisation et reprofilage de berges), des zones humides, des zones d’expansion des crues, création de noues et de zones d’infiltration des eaux pluviales (et de désimperméabilisation des sols) ;
- la végétalisation des bâtiments et équipements publics (toitures et façades végétalisées).
Les porteurs de projet éligibles sont :
- des collectivités territoriales et groupements de collectivités ; des établissements publics locaux (en particulier les sociétés d’économie mixte ou sociétés publiques locales) ; des établissements publics de l’Etat (en particulier les établissements publics d’aménagement) ; des bailleurs sociaux.
*Renaturation des villes, Biodiversité, Soutien au tri à la source et valorisation des biodéchets, Rénovation énergétique des bâtiments publics locaux, Rénovation des parcs luminaires d'éclairage public, Covoiturage, Recyclage foncier, Zone à faible émissions mobilité, Protection des bâtiments contre les vents cycloniques, Incendies et végétation, Milieux aquatiques et inondations, Collectivités montagne, Recul du trait de côte.