Alexandre Guilluy, président-cofondateur des Alchimistes, nous parle du développement de son entreprise spécialisée dans la collecte et la valorisation des déchets alimentaires. Il revient notamment sur l'impact de la nouvelle obligation de tri à la source et de valorisation pour les structures en produisant ou détenant plus de 5 tonnes par an.
Alexandre Guilluy nous révèle que le passage au seuil de 5 tonnes ce 1er janvier "est très intéressant pour Les Alchimistes à deux titres". Tout d'abord, il permet de poursuivre l'augmentation du nombre de structures obligées de trier leurs biodéchets, dernière étape avant l'obligation généralisée à tous à compter de 2024 (voir encadrés). La production de 5 tonnes de biodéchets concerne par exemple les supérettes de ville, les restaurants de taille moyenne (environ 100 couverts/jour) ; il y a donc "de plus en plus de structures à sensibiliser au tri". La valorisation des biodéchets va donc continuer à augmenter et cela sert la seconde vocation de l'entreprise qui est celle de "faire connaitre l'importance du retour au sol de la matière organique" via notamment l'apport de compost. Le responsable précise que celle-ci compte aujourd'hui environ 150 salariés, allant des collecteurs au composteurs en passant par toutes les fonctions supports. Ils exercent des métiers qui "relèvent de la logistique, de l'industriel, mais aussi de l'agriculture".